Mal-aimée
des joyaux du patrimoine français, la Basilique de Saint-Denis
possède pourtant des vitraux dune beauté
à couper le souffle !
Comment
sy rendre :
- Métro : ligne 13 station Basilique de Saint-Denis,
à quelques mètres de lentrée.
- En voiture à 9km de Paris : Porte de la Chapelle, prendre
lAutoroute A1 sortie Saint- Denis centre ville-
ATTENTION
: Le centre ville est piétonnier donc pas de parking
spécifique pour la Basilique.
Notre
RDV : le 22 mars prochain à 13 h 45 devant lentrée
des groupes/ départ de la visite à 14h précises.
Tarif
: 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)
Ne
pas oublier que nous sommes à lintérieur
dun monument en pierre et il faut penser à bien
se couvrir.
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26 et 28 Mars, Musée Marmottan : Marie
Laurencin
Le
musée Marmottan rend un vibrant hommage à Marie
Laurencin, une des femmes-peintres parmi les plus célèbres
du XXe siècle.
Cette
exposition est la première à être organisée
dans un musée français pour rendre justice à
un des pinceaux les plus séduisants de la première
moitié du XXème siècle.
Sa redécouverte permettra, plus de cinquante ans après
sa mort et pour célébrer le cent trentième
anniversaire de sa naissance, de redonner sa place à
celle dont Matisse disait : «Au moins, en voilà
une qui nest pas quune fauvette».
Enfant naturelle, élevée non loin de Montmartre
par une mère couturière exigeante et silencieuse,
Marie est brièvement formée à lAcadémie
Humbert où Georges Braque est son condisciple. Bientôt,
elle fréquente le Bateau-Lavoir et Picasso la présente
en 1907 à Wilhelm de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire.
Immédiatement André Salmon, Le Douanier Rousseau,
Max Jacob, Gertrude Stein ladoptent avant le grand Jacques
Doucet, Paul Poiret et sa sur Nicole Groult.
Marie Laurencin, vingt-cinq ans en 1908, séduit dabord
par loriginalité de ses points de vue, son timbre
et sa conversation.
Cette période qui reste la plus singulière, démontre
un sens inné du portrait classique et une modernité
soutenue par une palette en camaïeux de gris, bleus et
ocres, cernés de noirs.
Le
marchand Paul Rosenberg lui signe un contrat et contribue par
ses expositions à sa notoriété.
Ses amitiés lui inspirent en particulier de nombreuses
variations comme autant dautoportraits autour dun
éternel féminin : rondes de jeunes filles aux
effigies intemporelles quelle pare volontiers de perles
ou de fleurs.
Dans sa maturité, Marie Laurencin préfère
la compagnie des écrivains à celle des peintres
dont elle admire avec trop de modestie léclatante
réussite.
Jusquau soir de sa vie, elle continue à réinventer
un monde de rêveries dont la fraîcheur élégiaque
est la plus poétique des qualités.
Deux
dates au choix dans la limite des places disponibles :
- Mardi 26 mars, RDV à 13h10, devant le musée,
2 rue Louis Boilly, Paris 16ième, métro la muette
- Jeudi 28 mars, RDV à 11h40, même lieu
Tarif
: 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)
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Avril
Mercredi 03 Avril 2013 à
la Cité des Sciences l
Mais qui était donc
Léonard de Vinci ?
Projets, dessins, et machines,
Cette
grande exposition a pour objectif de mettre en lumière
des facettes, moins célèbres que dautres,
des talents et de la personnalité de Léonard de
Vinci, voire pour certaines inédites.
En
effet, peintre au talent universellement reconnu, Léonard
de Vinci était aussi un ingénieur de grande valeur,
même si certains, dont Jean Gimpel, lui préférèrent
en ce domaine Villard de Honnecourt.
Léonard était aussi un scientifique, un scénographe,
un musicien, ainsi quun homme de cour accompli. Considéré
comme larchétype de lHomme de la Renaissance,
sa curiosité insatiable rivalisait avec sa force de création.
Lexposition
de la Cité des sciences et de lindustrie est réalisée
en collaboration avec le Museo nationale della scienza e della
tecnologica Leonardo da Vinci de Milan et le Deutsches Museum
de Münich.
Elle invite, au fil dun parcours présentant une
quarantaine de ses machines, à découvrir la pensée
de cet homme dont le génie résidait surtout dans
une méthode de travail dune immense originalité.
..........
Exceptionnellement
mises à disposition par le Museo nationale della scienza
e della tecnologica Leonardo da Vinci de Milan, ces machines
(dont larbalète géante dune largeur
de 7m (illustration), la barque volante, le chariot automobile
(illustration), mais aussi la tenue de plongée, déjà
véritable scaphandre) illustrent parfaitement le foisonnement
des recherches du grand homme. Dune très grande
qualité, elles ont été réalisées
en Italie dans les Années 1950, à partir de manuscrits
de Léonard de Vinci.
Composée
dimposantes structures cylindriques servant de support
à dimmenses voiles de textiles imprimées
dextraits de luvre graphique de Léonard
de Vinci, la scénographie magistrale participe à
la révélation progressive de cette personnalité
aux talents si nombreux et si diversifiés.
Lexposition met laccent sur le rôle fondamental
de lobservation, particulièrement celle de la nature
et du vivant, dans la démarche de Léonard de Vinci.
Ce sont les manuscrits, dans lesquels il consignait méthodiquement
ses notes et projets, au moyen de son écriture inversée,
qui ne se lit que grâce à un miroir, mais où
le fruit de ses observations était avant tout dessiné,
qui témoignent le mieux de loriginalité
de sa méthode de travail et de limmense champ de
sa curiosité.
Pour illustrer ce propos, lexposition se fait à
certains moments linterprète de la pensée
de Léonard de Vinci, tandis quà dautres,
elle insiste sur le caractère parfois visionnaire de
son travail, en présentant en vis-à-vis des réalisations
contemporaines issues des mêmes démarches de recherches
bio-inspirées.
Loccasion
de pointer du doigt la pertinence et la fécondité
du décloisonnement des disciplines qui a fait lapanage
de la Renaissance et dont la recherche contemporaine recommence
à mesurer lintérêt.
Lexposition bénéficie de lappui dun
comité scientifique, mais aussi du commissariat de Claudio
Giorgione, du Museo della scienza e della tecnologia Leonardo
da Vinci de Milan, éminent expert de luvre
de Léonard de Vinci.
La
visite débute par deux questions fondamentales dans la
compréhension de la personnalité de Léonard
de Vinci :
- Les machines présentées sont-elles ou non des
inventions ?
- En est-il le concepteur ?
Un
prétexte pour le visiteur à une première
mise en contexte de Léonard de Vinci et de son uvre
au sein de son époque.
Loccasion
de découvrir également que son génie tient
bien sûr à son talent de dessinateur indissociable
de ses capacités dobservation et de son immense
ouverture desprit, mais quil sinscrit aussi
dans une tradition historique et se nourrit des interactions
avec ses contemporains et ses prédécesseurs.
Que
pourrions-nous comprendre dautre sur le grand Léonard
?
- Que sa fine observation de la nature le fit progresser dans
de nombreux domaines comme le "vol instrumenté"
à partir du vol du goéland, au même titre
quaujourdhui la société Eurocopter
utilise la structure légère du nid dabeille
dans la structure même de ses pales dhélicos.
-
Quà cette époque le ressort était
une des seules manières de stocker de lénergie
et quil fit de grands pas en ce domaine.
-
Quavant tout homme de la Renaissance, il savait puiser
dans les savoirs et les techniques antérieurs, notamment
ceux venus du Moyen Âge : lépoque était
aussi à cette Re-naissance-là.
-
Que reprenant et uniformisant les représentations, les
croquis et les dessins des Anciens voire même de lAntiquité,
il sut être systématique, faire preuve de méthodes,
utiliser les changements de perspectives et les représentations
de chaque détail, comme le faisait, par exemple, plus
prosaïquement le catalogue Manufrance dil y a quelques
années.
-
Quil était homme de cour aussi, assigné
à lorganisation des grandes fêtes fastueuses
des princes, des feux dartifices et des effets spéciaux
de nature théâtrale.
-
Que François Ier, lorsquil lappela à
Ambroise, attendit de lui, à la fin de sa vie, le maximum
: un homme de compagnie, un compagnon à la conversation
amicale, philosophique et enrichissante.
Mais
que durant ses séjours en Italie, le grand Léonard
de Vinci avait tenu avant toutes autres fonctions, à
Florence comme à Milan, celles dingénieur
et de fabricant darmes de guerre spectaculaires, dont
lexistence même devait dissuader tout ennemi dapprocher,
mais qui se devaient dêtre efficaces et meurtrières
à lusage... Imaginer et inventer des armes de mort
(jusquà des engins à fragmentation !), comme
Nobel, pour finir philosophe...
Sachez
enfin que parmi toutes ces machines exposées, dont aucune
échelle nétait donnée, certaines
nous interrogent encore, et dautres nauront jamais
été en mesure de fonctionner...
A
propos
déchelle, soulignons tout de même que la
grue est une petite copie de celle dune vingtaine de mètres
que de Vinci croqua et qui servait à son époque
à hisser de très lourds blocs de marbre en haut
du Dôme de Florence.
Le
célèbre charriot dont Mussolini avait voulu faire
lancêtre de lautomobile, par pure recherche
de gloriole fasciste... ne servait au théâtre quà
déplacer quelques objets sur scène... noublions
pas que lépoque était friande dautomates.
Et
quenfin, travaillant sans relâche, ne fermant jamais
un dossier, et se nourrissant de façon incessante, comme
Picasso, des découvertes et travaux des autres, Léonard
fut quelquun dune sacrée belle envergure
qui nous aura laissé des trésors dans lesquels
nous puisons selon les préoccupations thématiques
de nos différentes époques : observation de la
vie, de la nature, de la balistique, de la guerre, de la fête,
du respect des Anciens, du respect de lAutre !
Nombreuses
animations et installations interactives, dont de splendides
déplacements dans le temps à coups de manivelle,
des dessins de Vinci animés, et une merveilleuse petite
maquette donnant une idée à la fois précise
et poétique de ce que pouvaient être les fêtes
dont le grand Léonard aurait été le "Deus
ex machina", avec feux dartifices et tutti frutti.
Léonard de Vinci : projets, dessins, machines... Cité
des sciences et de lindustrie.
Date : Mercredi 3 avril - RDV à 11h, cité
des sciences, niveau 0 à laccueil
Adresse : 30 avenue Corentin CARIOU - 75019 Paris
Tarif : 10€ (adhérent) 15€
(non adhérent)
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17 / 19 Avril 2013 - Musée
du Luxembourg - CHAGALL
Entre guerre et Paix
Chagall meurt
en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle,
connu une révolution, deux guerres et lexil. Autant
dexpériences qui sont venues renouveler son approche
artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs
quil revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk,
la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque.
Le
XXe siècle a, pour une large part, refoulé lallégorie
et le narratif dans les uvres dart. Et cest
parce que Chagall a su saffranchir des règles et
des codes voire des diktats de la pensée
moderniste tout en sen nourrissant, quil a pu rester
figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte aux
mouvements davant-garde (cubisme, suprématisme,
surréalisme) quelques-unes de leurs formes, semble parfois
sen rapprocher, mais demeure toujours indépendant.
Lexposition
met en lumière la singularité avec laquelle Chagall
aborde les représentations de guerre et celles de paix.
Commençant avec la déclaration de la Première
Guerre mondiale, elle sattache à illustrer les
moments-clés de la vie et de luvre de Chagall,
de la Russie en temps de guerre à laprès-guerre
dans le sud de la France.
En 1922, Chagall quitte définitivement la Russie et sinstalle
à Paris lannée suivante. Il se consacre
à lillustration de différents livres, dont
la Bible. Son séjour est également marqué
par des peintures oniriques où figurent des personnages
hybrides caractéristiques de limaginaire chagallien,
et par de nombreuses images du couple, motif central dans son
uvre.
Devant
la montée du nazisme, Chagall est contraint de quitter
la France. Exilé aux Etats-Unis, il continue de témoigner
des ravages de la guerre. Les actes de barbarie qui dévastent
lEurope et sa patrie se mélangent aux souvenirs
des pogroms et le thème de la Crucifixion, symbole universel
de la souffrance humaine, simpose à lui.
Son uvre reflète également sa volonté
de retrouver lessentiel, ses racines et son bonheur familial,
endeuillé par la disparition de Bella en 1944.
Linstallation de Chagall à Vence après la
guerre entraîne une modification notable de sa façon
de peindre, comme des thèmes abordés. Si certaines
peintures restent empreintes dune tonalité sombre,
il sefforce de sublimer le passé et parvient peu
à peu à une plus grande liberté. Avec le
temps qui passe, les couleurs des paysages méditerranéens
envahissent progressivement ses uvres. Cette sérénité
est à son apogée dans La Danse, véritable
hymne à la joie qui reprend une nouvelle fois les principales
figures de lunivers chagallien.
La curiosité de Chagall pour lart de son temps
et la liberté quil sest toujours donnée
lui ont permis de construire un univers pictural profondément
singulier - reflet autant du monde contemporain que de ses propres
émotions.
Deux dates au choix :
-
Mercredi 17 avril, RDV à 10h15 (horaire de pointage),
devant le musée, 19 rue de Vaugirard, Paris 6ième.
- Vendredi 19 Avril, RDV à 16h30 (pointage), même
lieu.
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Mai
Mercredi 15 Mai - l'UNESCO
THE UNITED NATIONS
EDUCATIONAL SCIENTIFIC AND CULTURAL ORGANISATION
LUNESCO a été fondé par vingt États
signataires de lActe constitutif de 1946.
Afrique du Sud - Arabie saoudite - Australie - Brésil
- Canada- Chine
Danemark - Égypte - États-Unis - France- Grèce-
Inde- Liban
Mexique - Norvège - Nouvelle-Zélande - République
dominicaine
Royaume-Uni - Tchécoslovaquie- Turquie
Lorganisation
compte 195 membres et 8 membres associés. Ses organes
directeurs sont la Conférence générale
qui fixe les objectifs et les priorités de lorganisation.
Le
Comité exécutif se réunit deux fois par
an pour suivre la mise en uvre des programmes.
Le
bâtiment exceptionnel a été inauguré
en 1958 et vient dêtre restauré.
Nous
sommes dans le VIIème arrondissement juste derrière
les Invalides où il nest pas rare dy voir
des hélicoptères se poser dans la cour par les
fenêtres panoramiques de lOrganisation ainsi que
des chevaux au manège. 7 Place de Fontenoy précisément
ou bien avenue de Suffren où sont accrochées périodiquement
de nombreuses photographies du monde entier aux grilles des
jardins comme à celles du Jardin du Luxembourg...nouvel
accrochage duvres photographiques (doù
la création de nombreuses nouvelles galeries parisiennes
à
ce sujet.)
Une
conférencière, habituée des lieux depuis
de nombreuses années nous accompagnera en nous présentant
lOrganisation, le jardin japonais, lespace de méditation
de Mr Tadao Ando, une partie des bâtiments, ainsi que
la présentation de certaines uvres dart.
Siège
à Paris :
Le
siège de lUNESCO à Paris, construit par
les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi
Nervi, est représentatif du style architectural des années
1950.
Il
renferme des compositions murales de Picasso et de Miró
en collaboration avec Artigas, Rufino Tamayo, Afro Basaldella
et Roberto Matta ainsi quun stabile de Calder dans les
jardins. Le jardin de la Paix44 dIsamu Noguchi se visite
lors de la journée parisienne «portes ouvertes
» des jardins.
Le
site possède des uvres dart d'artistes renommés,
comme Bazaine, Giacometti, Le Corbusier, Henry Moore, Takis,
ou Tsereteli.
Il
y a aussi des points remarquables comme lange de Nagasaki,
lEspace de méditation de Tadao Ando, le Square
de la Tolérance de Dani Karavan et le
Globe
symbolique dErik Reitzel, Totes les coses de Tapies, Guinovart,
La Liberté : la paix le jour d'après d'Abelardo
Espejo Tramblin.
La
mission de lUNESCO est de contribuer à lédification
de la paix, à lélimination de la pauvreté,
au développement durable et au dialogue interculturel
par léducation, les sciences, la culture, la communication
et linformation.
Mercredi
15 mai : RDV à 10h45
Adresse
: 7 Place de Fontenoy, 75007 - PARIS
Métro
: Ségur, Cambronne, Ecole Militaire
Tarif
: 6€ (adhérent), 10€ (non adhérent).
Attention
nous devons fournir la liste exacte des participants à
lUnesco, carte didentité obligatoire.
Pour s"y rendre avec
google MAP
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Vendredi 24 Mai - CHAUMONT- SUR- LOIRE
Son chateau, son Festival International des
Jardins
Pour
célébrer ensemble le printemps nous irons découvrir
son merveilleux château, ses jardins, et son domaine très
vaste.
Nous
sommes sur les bords de la Loire et ce château du XVème-XIXème
siècle, nous racontera son histoire en compagnie dune
conférencière passionnée. Les esprits les
plus brillants y ont séjourné : Catherine de Médicis,
Diane de Poitier, Nostradamus, Ruggieri, B. Franklin, G.de Staël
Le
Château de Chaumont-sur-Loire, qui domine la Vallée
de la Loire classée au Patrimoine mondial de lUNESCO,
illustre à la fois larchitecture défensive
de lépoque gothique et larchitecture dagrément
de la Renaissance.
Propriété de la reine Catherine de Médicis
puis de Diane de Poitiers, le Château connaît au
XVIIIe et XIXe siècle une intense période de bouillonnement
intellectuel lorsque la famille Le Ray de Chaumont accueille
tour à tour le sculpteur Nini, lAméricain
Benjamin Franklin et la femme de lettres Germaine de Staël.
Le prince et la princesse de Broglie, derniers propriétaires
privés du château, insufflèrent au Domaine
un élan extraordinaire de modernité, de fantaisie
et de mondanité.
Le
festival international des jardins se tient depuis 1992 dans
son parc paysager planté de cèdres centenaires
formant un belvédère spectaculaire et unique sur
la Loire sauvage. Du château, cest loccasion
de faire découvrir 30 nouvelles créations de jardins
sur un thème donné chaque année renouvelé
- Lédition 2012 en avait surpris plus dun
avec : « Jardins Des Délices, Jardins Des Délires
».
Ce
festival International des Jardins a su au cours de ces longues
années simposer comme un RDV incontournable de
la création paysagère et jardiniste. Une vingtaine
de projets dexceptions ont été retenue par
un jury présidé par le journaliste Bernard Pivot.
La sélection sera encore, cette année internationale
puisque de nombreux pays y sont représentés.
2013
« Jardin des sensations » seront les nôtres
cette année.
Réduction
du monde, le jardin se marche, se sent, sécoute,
se goûte, se voit se touche : lair y circule
La
programmation culturelle rythme la vie du Domaine et perpétue
cette tradition.
La
vision de Sarkis : artiste français dorigine arménienne.
Il propose à son tour une uvre exceptionnelle pour
Chaumont en deux temps : 40 vitraux conçus et installés
en 2011 et 32 en 2012. Au final, 72 créations qui viennent
éclairer et métamorphoser des appartements du
Château abandonnés de longue date et spécialement
ouverts à la visite.
Les
installations et expositions dart contemporain sont accessibles
aux mêmes horaires que le château.
Notre
visite se déroulera en trois temps :
-
Une sélection de jardins pour profiter des premiers pas
sur le domaine
en compagnie dun guide .
-
Un déjeuner au Comptoir Méditerranéen
nous permettra de déguster des produits «maison»
, jus de légumes, antipasti, buffet de pâtes fraîches,
dessert glacé, vins et café.
-
Enfin la visite guidée du Château au début
de laprès midi nous sera conté
Comment
sy rendre :
Chaumont
sur-Loire est situé entre Blois et Tours, à
185 kms de Paris. Autoroute A10 et A85, sortie Blois (n°17)
ou Amboise (n°18). Il faudra compter au minimum 2 heures
de route pour arriver sur le site au départ de Paris,
par exemple.
Notre
première visite débutera à 10h15 précise
et donc notre RDV est fixé à 10h à lentrée
sud du Domaine, rue des Argilons, près de lécole
de Chaumont. Un vaste parking est à votre disposition
pour stationner.
Tarif
- Visite du château, des jardins et repas compris :
Site internet : www.domaine-chaumont.fr
Pour s'y rendre avec http://maps.google.fr/maps
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Juin
Mardi 4 Juin - Tamara de Lempicka Pinacothèque
de Paris
Sans
doute le peintre le plus célèbre de la période
art déco, Tamara de Lempicka a marqué l'histoire
de l'art par ses peintures osées, si représentatives
des années folles.
...
Artiste
ambiguë de l'entre-deux-guerres Tamara Lempicka a développé
dans ses nus et portraits un style sculptural, unique, souvent
influencé par les maîtres de la Renaissance italienne.
Peintre le jour, femme fatale la nuit tombante, la sulfureuse
polonaise, véritable icône de l'entre-deux guerres,
avait tout pour symboliser son époque.
A
Paris, elle est l'étudiante d'André Lhote, qui
exerça sur elle une influence déterminante au
même titre que les maîtres italiens de la Renaissance.
Tamara de Lempicka voulait ''qu'au milieu de cent autres, on
remarque une de ses uvres au premier coup d'il''.
Elle a atteint son but en développant un style sculptural
unique. Ses études de nus et portraits équivoques
la rendent célèbre à Paris, où la
sensualité et l'érotisme de ses peintures lui
valent le surnom d' ''Ingres perverse''. Elle devient le peintre
mondain par excellence des années folles avant de partir
à la veille de la guerre, aux Etats-Unis à la
conquête d'Hollywood.
Mardi
4 juin, rdv à 10h45 dans le hall de la pinacothèque,
28 place de la Madeleine, métro Madeleine.
Tarif
: 8€ (adhérent), 14€ (non adhérent)
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Lundi
10 Juin - MATHURIN MEHEUT (1882-1958 )
Le
peintre de la Bretagne et dailleurs
Luvre
de Mathurin Méheut célèbre la mer et les
activités maritimes.
Né
à Lamballe, formé à lÉcole
des Beaux-arts de Rennes puis à lEcole des Arts
Décoratifs à Paris, Mathurin Méheut collabore,
très tôt, avec les initiateurs de lArt Nouveau
Etabli
à Paris, lartiste reste très attaché
à la Bretagne quil sillonne inlassablement au fil
de sa carrière et ses voyages.
En
1914, grâce à une bourse de la fondation Albert
Kahn, Mathurin Méheut se rend à Hawaï et
au Japon où il trouve une confirmation de ses choix iconographiques
et techniques:
la
représentation de lessentiel, la traduction de
linstantané par un trait vif et précis,
lusage de laplat et le choix de cadrages originaux.
Missionné
par la revue Art & Décoration, Méheut rejoint
le laboratoire maritime de la station de biologie à Roscoff
(Finistère) il reproduit méticuleusement les poissons,
les crustacés et les algues récoltés.
Il
sattache également à lhumain, aux
activités des habitants du littoral, goémoniers
et pêcheurs.
Le
céramiste
il
collabore avec la Manufacture nationale de Sèvres, comme
avec les faïenceries de Quimper et créé la
vaisselle du restaurant parisien Prunier.
. .
. .
Sèvres, Henriot Quimper ou Restaurant
Prunier
Le
décorateur
Lartiste
expérimente les supports les plus divers, de la dentelle
aux boîtes de Roger-Gallet,ainsi que des villas particulières
et il participe à la création de décor
pour des paquebots dont le Normandie.
Le
dessinateur
Après
son voyage dans le Pacifique, lartiste réalise,
dans lurgence, des milliers de croquis pendant la guerre,
de 1914 à 1919.
Un
illustrateur majeur du XXe siècle,
illustrant
Colette, ou encore Loti.
RDV
le lundi 10 juin à 14H (pointage)
Dans
le hall du musée de la Marine
17
place du Trocadéro PARIS 16
Métro
: Trocadéro
Tarif:
8€ (adhérent) 14€ (non adhérent).
La vidéo de presentation : http://vimeo.com/60448730
Promenade
dans l'expo
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OCTOBRE
2013
1
er Octobre A VERSAILLES…
LE
NÔTRE en perspective 1613 - 2013 sera LE VÔTRE :
André
Le Nôtre, ami intime du roi soleil, transforme les rêves
des princes en réalité.
Nous
passerons ensemble devant la grille d’or vêtue de
la Cour de Marbre pour accéder au Parc et jardins du
château. Ainsi nous comprendrons mieux qui était
ce roi Louis XIVet pourquoi il fera de Versailles une œuvre
d’art.
André Le Nôtre, son jardinier, dessinateur, architecte,
ingénieur et hydraulicien, paysagiste et urbaniste, et
collectionneur « répondit en quelque sorte par
l’excellence de ses ouvrages à la grandeur et à
la magnificence du monarque qu’il a servi et dont il a
été comblé de bienfaits ».
Les
Allées et les Bosquets, véritables havre de fantaisie
et lieux de festivités, servaient de décors :
danse, musique et théâtre s’y déroulait.
Le Bassin du miroir et son jeu d’eau ainsi que de nombreux
décors sculptés nous ravirons au cours de cette
longue et aimable promenade…
De Versailles à Saint- Cloud, de Vaux -le-Vicomte à
Chantilly, on célèbre cette année André
Le Nôtre, « habile homme de cour et jardinier esthète
», comme le qualifie Catherine Pégard, la présidente
du château.
« Le métier de paysagiste n’existait pas,
mais c’est bien ce qu’il était »
Tarifs : adhérents : 10€ Extérieurs
: 16€
Notre RDV devant la grille d’or du Château
sera à 13h précise le Mardi 1er octobre.
En train : Pour vous rendre au Château de Versailles en
empruntant la ligne C du RER, munissez-vous d’un titre
Paris - Versailles Rive Gauche zones 1-4. (Le ticket T+ n’est
pas valable pour ce trajet). Compter 45mn environ de RER et
seulement, 10mn de marche à pied, nous sépare
de la gare aux grilles du château.
Trains SNCF :
Arrivée en gare de Versailles Chantiers depuis Paris
Montparnasse.
Arrivée en gare de Versailles Rive droite depuis Paris
Saint Lazare.
EN voiture : Autoroute A13 sortie Versailles Centre (stationnement
payant).
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Galeries
nationales du Grand Palais : Georges Braque
Octobre
(et Décembre 2013)
Georges
Braque, né à Argenteuil le 13 mai 1882 et mort
à Paris le 31 août 1963, est un artiste-peintre
et un sculpteur français. Il est, avec Pablo Picasso,
l'un des initiateurs du cubisme
Georges Braque est l’un des artistes majeurs du XXème
siècle. Peintre, graveur et sculpteur, il fut d’abord
en tant qu’initiateur du cubisme et inventeur des papiers
collés, une des figures de l’avant-garde du début
du siècle avant de recentrer définitivement son
œuvre sur l’exploration méthodique de la nature
morte et du paysage.
Anvers
Le
Grand Palais accueille une rétrospective ambitieuse de
l’œuvre de Georges Braque.
Toutes les périodes de sa création y sont présentées,
depuis le Fauvisme jusqu’à l’œuvre ultime
qui culmine dans les séries éblouissantes des
grands ateliers et des oiseaux.
Le parcours chronologique insiste sur les temps forts de son
travail, comme le cubisme, les Canéphores des années
vingt ou les derniers paysages qu’aimait Nicolas de Staël.
Grâce à l’appui des collections du Musée
national d’art moderne, il rassemble les œuvres clés
de l’artiste ainsi que les séries de variations
thématiques - paysages, guéridons, canéphores
et ateliers – qui amplifient et résument ses recherches.
D’autres perspectives sont développées dans
l’exposition : sa collaboration avec Pablo Picasso durant
le cubisme ; l’étroite connivence de son art avec
la musique, et sa proximité avec Erik Satie ; enfin sa
complicité avec les poètes comme Pierre Reverdy,
Francis Ponge et René Char et les figures intellectuelles
déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean
Paulhan.
Depuis la grande exposition organisée par l’Orangerie
des Tuileries (1973-1974), aucune rétrospective complète
de l’œuvre de Georges Braque n’a été
présentée à Paris.
Grand nu
Deux
dates au choix :
- Vendredi 25 octobre, RDV à 10h20 dans la file réservée
aux groupes
- Mercredi 11 décembre, RDV à 14h50 même
lieu
Tarif : 10€ (adhérent), 16€
(non adhérent), gratuit carte sésame, chèque
de caution 10€ par personne.
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NOVEMBRE
2013
Félix
Vallotton - Le feu sous la glace
Grand
Palais : entrée Clemenceau
Jeudi 14 Novembre 2013
Félix VALLOTON - Autoportrait
Félix
Vallotton (1865-1925) est un artiste unique qui,
bien que proche des nabis, garde sa vie durant un style à
la fois très personnel et résolument moderne.
Reconnaissables entre toutes, ses toiles se distinguent par
des couleurs raffinées et un dessin précis découpant
la forme qu’il met également au service de la gravure.
BILLETTERIE
Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay
et la Réunion des musées nationaux- Grand Palais.
Elle bénéficie du soutien exceptionnel de la Bibliothèque
nationale de France, des musées d’Art et d’Histoire
de Genève et du Musée cantonal des Beaux-arts
de Lausanne.
À
cheval sur deux siècles, sur deux cultures, Félix
Vallotton (1865-1925) s’est formé à Paris,
à la fameuse Académie Julian, berceau de nombreux
artistes post-impressionnistes et nabis. À moins de trente
ans, il se taille une renommée internationale grâce
à ses gravures sur bois, petites images noir et blanc
d’une ironie souvent féroce. Avant de conquérir
le monde, elles font sensation au sein de l’avant-garde
parisienne, valant à Vallotton son admission dans le
groupe des Nabis et l’amitié de ses principaux
représentants.
À partir de 1899, le graveur cède le pas au peintre,
qui laissera plus de 1700 tableaux à sa mort, en 1925.
Travailleur acharné, Vallotton a traité tous les
genres : portrait, nu, paysage, nature morte, et même
peinture d’histoire sous la forme de vastes toiles à
sujet mythologique ou allégorique, ou encore compositions
inspirées par le spectacle de la guerre moderne, en l’occurrence
celle de 1914–1918. Son style reconnaissable entre tous
se distingue par un aspect lisse, des cadrages audacieux, des
perspectives aplaties empruntées aux estampes japonaises
et à la photographie.
Le feu sous la glace revisite la production de l’artiste
sous un angle inédit. Elle s’articule autour de
dix axes aux intitulés évocateurs des motivations
esthétiques, sociales et politiques de l’artiste
comme de la personnalité complexe de l’homme :
Idéalisme et pureté de la ligne – Perspectives
aplaties – Refoulement et mensonge – Un regard photographique
– « La violence tragique d’une tache noire
» – Le double féminin – Erotisme glacé
– Opulence de la matière – Mythologies modernes
– C’est la Guerre !
Verdun.
Tableau de guerre interprété, projections colorées
noires, bleues et rouges, terrains dévastés, nuées
de gaz.
Dans chacune de ces sections, les œuvres sont regroupées
par affinité.
Cette
lecture transversale met en lumière la progression opiniâtre
du peintre vers l’édification pas à pas
d’un mode d’expression résolument personnel
et moderne, mais se réclamant de la tradition séculaire
de l’art.
Dans
cette perspective, l’exposition nous présente non
seulement les chefs-d’œuvre les plus connus de Vallotton,
mais aussi des tableaux rarement ou même jamais exposés
auparavant. Elle le doit à la richesse de la collection
du musée d’Orsay mais aussi aux prêts exceptionnels
consentis par les musées suisses, à la générosité
des principaux musées américains et européens,
ainsi qu’à celle de nombreux collectionneurs privés,
grâce à l’entremise de la Fondation Félix
Vallotton, à Lausanne.
Il s’agit de la première rétrospective consacrée
à l’artiste par un musée national à
Paris depuis près d’un demi-siècle, puisque
la dernière a eu lieu au Musée national d’art
moderne en 1966.
Trégastel
Jeudi
14 Novembre : RDV à 13h50 dans la file réservée
au groupe, galeries du Grand Palais
Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent),
gratuit carte sésame (chèque de caution 10€
/ personne)
Imprimer ICI le .PDF de présentation
Frida Kahlo / Diego Rivera - L'art en fusion
Lundi 18 Novembre 2013 - Musée de l’Orangerie
Le musée de l’Orangerie présente, en collaboration
avec le musée Dolorès Olmedo de Mexico, une exposition
consacrée au couple mythique incarné par Diego
Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954).
L’originalité de la manifestation consiste à
présenter leurs œuvres ensemble, comme pour confirmer
leur divorce impossible, effectif dans les faits mais aussitôt
remis en question après une seule année de séparation.
Elle permettra aussi de mieux entrevoir leurs univers artistiques,
si différents et si complémentaires, par cet attachement
commun et viscéral à leur terre mexicaine : cycle
de la vie et de la mort, révolution et religion, réalisme
et mysticisme, ouvriers et paysans.
Les plus grandes œuvres de ces artistes seront visibles
afin de rendre compte de la singularité des personnalités
de Frida Kahlo et Diego Rivera, dont les œuvres étaient
portées par leur amour du Mexique, mais aussi par leur
passion commune.
Frida
Kahlo 1907 – 1954
La talentueuse mexicaine est née d’un père
d’origine Allemande (Wilhelm Kahlo) et d’une mère
Mexicaine d’origine indienne (Mathilde Calderón),
parents de bonne famille. Celle-ci entame de brillantes études
et s’intéresse tout naturellement à la politique
et cherche, comme nombre de personnes, à faire acquérir
une âme mexicaine à ce pays nouvellement indépendant.
A 15 ans, d’une volonté de fer, elle décide
qu’elle portera l’enfant de Diego Rivera, peintre
alors très connu et âgé de 20 ans de plus…
Mais à 18 ans, le 17 septembre 1925, revenant de son
école d’art, son bus percute un tram, une barre
de fer transperce Frida de l’abdomen au vagin. Ses jambes
et surtout ses vertèbres, subiront les plus graves séquelles.
Cet accident sera un grand tournant dans sa vie.
Devant restée dans son lit, coincée dans son corset,
elle fait installer un miroir au-dessus de son lit. C’est
donc là qu’elle y peindra une grande partie de
son œuvre, les autoportraits, parmi les 150 peintures qu’elle
accomplira dans sa vie. Elle devra subir de très nombreuses
interventions chirurgicales durant sa vie, et sera souvent restée
couchée dans son lit d’hôpital.
En 1948 elle rencontre enfin Diego Rivera, ils tombent tout
de suite amoureux, et se marient un an plus tard, un 21 août.
Le couple s’installe dans un appartement, et en 1930,
ils vont vivre à San Francisco, où Rivera reçoit
plusieurs commandes. Après quelques allers-retours entre
les Etats-Unis et le Mexique, et après que Frida ait
subit deux avortements, les artistes rentrent à Mexico
pour s’installer dans la banlieue San Angel, dans leur
nouvelle maison. Entre temps, la mère de Frida meurt
en 1932. Mais ensuite, dès 1934, elle subit un troisième
avortement, et découvre quelques mois plus tard une liaison
entre son mari et sa sœur, elle décide donc de s’isoler
en s’installant dans un appartement pour quelques mois,
elle aussi aura des liaisons extra-conjugales.
A la mort de son père, Frida s’installe avec Diego
dans la « Maison bleue », et Diego utilise celle
de San Angel comme atelier. Au fur et à mesure du temps,
sa santé se dégrade, et ses douleurs au dos deviennent
de plus en plus intolérables. Elle subit sept opérations
successives de la colonne vertébrale, sa convalescence
qui durera 9 mois, manquera de la rendre folle. Malgré
son handicap, et son nouveau fauteuil roulant, elle continue
de peindre et de militer, jusqu’à assister à
sa tant désirée exposition individuelle dans son
propre pays, malgré les conseils de son médecin.
Elle meurt le 13 juillet 1954, et est incinérée,
suite à sa volonté
Diego Rivera 1886 -1957
Autoportrait (1907)
Diego Rivera Barrientos (et son frère jumeau José
Carlos María qui mourra deux ans plus tard) naît
le 13 décembre 1886, à Guanajuato. Sa famille
s'installe à Mexico en 1892. Dès son plus jeune
âge, il se révèle très doué
pour le dessin.
A 13 ans, son père l'oblige à intégrer
le Collège Militaire mais il n'y reste que deux semaines,
écœuré par la discipline martiale : il décide
finalement de faire ses études supérieures à
l'école Nationale des Arts Plastiques « San Carlos
» de Mexico où il se fait déjà remarquer
par son talent par ses professeurs. Il voue aussi une grande
admiration pour José Maria Velasco, un célèbre
peintre mexicain connu pour ses paysages et qui est aussi l'un
des ses professeurs à San Carlos. Malgré la qualité
de son enseignement, il se sent vite à l'étroit
dans cette institution « académique ». A
16 ans, il la quitte.
Il s'intéresse à la politique et déclare
sans arrêt que « Dieu n'existe pas ». Ses
premières peintures, qui d'ailleurs restent assez «académiques
», sont des paysages où l'on retrouve le style
Velasco. Il fait aussi beaucoup de portraits qui ne se démarquent
pas encore de l'impressionnisme européen comme pour celui
de sa première femme Angelina Beloff.
Diego Rivera se rend à Barcelone puis à Paris
où il se lie d'amitié avec des peintres de l'époque
comme Modigliani ou Picasso. Ces rencontres le retiennent en
Europe jusqu'en 1921 mais l'artiste au talent déjà
reconnu finit par retourner au Mexique. Il s'intéresse
à la politique et devient l'un des fondateurs du PC mexicain
en 1922. Il en est exclu quatre ans plus tard.
Après cette brève parenthèse, le peintre
renoue avec sa première passion, s'essayant aux fresques
de couleurs vives. En 1929, après plusieurs liaisons
et un mariage, il rencontre la femme de sa vie, l'artiste peintre
Frida Kahlo, également militante communiste. Il épouse
la jeune femme de plus de vingt ans sa cadette. Diego Rivera
intègre la section mexicaine de la IVe Internationale.
Il aide Trotski à obtenir le droit d'asile au Mexique
mais il abandonne seulement quelques années plus tard
le trotskisme pour se réconcilier avec le stalinisme.
En 1957, il meurt des suites d'un cancer et son corps est inhumé
au Panthéon de Dolorés, à Mexico.
« Histoire du Mexique, de la Conquête
à 1930 »
Palais présidentiel de Mexico
Lundi
18 Novembre : RDV à 12h50, devant le musée de
l’Orangerie, dans la file réservée aux groupes
Tarif
: 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent),
gratuit carte Blanche Orsay (chèque de caution de 10€
/ personne)
Imprimer ICI le .PDF de présentation
Mercredi 20 novembre - Musée du Luxembourg
La Renaissance et le rêve : Bosch, Véronèse,
Greco…
La nuit - Battista Dossi
La Renaissance,
espérance née en Italie d’une nouvelle vigueur
qui essaima très vite sur l’Europe, accorda aux
rêves, a` leur interprétation comme a` leur représentation,
une importance toute particulière. L’art pénètre
la sphère du privé... et des idées, qui
se libèrent progressivement du religieux.
On redécouvre l’Antiquité.
Le nu est davantage présent qu’au Moyen-âge.
On assiste alors à un renouveau des pratiques divinatoires,
à des évolutions notables en littérature,
avec Francesco Colonna et Rabelais, l’Arioste et le Tasse,
ou la Pléiade et d’Aubigné´. La passion
et la déraison gagnent les débats médicaux
et théologiques, comme ce sera le cas lors de chasses
aux sorcières qui sévissent en Europe du XVe au
XVIIe siècle.
Venus
et l'amour découvert de Corrèze
À
cette époque, on prêtait au sommeil et aux rêves
les vertus de mettre en relation avec les puissances de l’Au-delà`.
Mais desquelles s’agissait-il ? Supposait-on que l’homme
s’évadait dans les bras de Morphée des contraintes
physiques de son corps pour pouvoir communiquer avec le divin
? Se trouvait-il a contrario livre´ a` des créatures
démoniaques ? Les songes lui facilitaient-ils une connaissance
divinatoire ? La compréhension a un vocabulaire, a un
langage propre au rêve ?
Vision de sainte Hélène - Véronèse
Les peintres et les graveurs de la Renaissance allaient se pencher
sur ces questions philo-métaphysiques à leur manière
avec leurs modes d’expression. Ces sujets, pour fascinants
qu’ils aient été, dépassaient les
débats de l’époque. Existait-il une affinité
entre les images qu’obtenaient l’art et les images
oniriques ? Comment représenter le rêve du rêveur
?
Si certains explorent le rêve, aux XVe et XVIe siècles,
comme la révélation d’un autre monde, saint
ou infernal, si d’autres l’utilisent pour transfigurer
le quotidien ou insister sur sa dimension érotique, il
est perçu par les plus exigeants comme une métaphore
de l’art lui-même. Ainsi la vie devient-elle elle-même
un songe et l’artiste est le rêveur.
A` l’exception près de Du¨rer (1471-1528),
évoqué´ a` la fin de l’exposition,
les artistes de la Renaissance ne peignent pas leurs propres
rêves mais ceux des autres, ou ceux qu’ils pourraient
avoir. Ils s’inspireront de récits de rêves
présents dans les mythologies ou l’histoire sainte.
Avec la difficulté spécifique que le sujet n’est
toujours pas le réel mais l’apparition, et que
le songe paraît échapper a` la saisie. Comment
alors pousser l’art au-delà de ses limites ? Comment
prouver qualité, habileté et sensibilité,
et relever un tel défi ? Le domaine de l’art s’élargissait.
Cette exposition réunira des œuvres très
variées d’artistes illustres, comme Bosch (1450-1516),
Durer ou Michel-Ange (1475-1564), ou de réputation moindre
comme Mocetto (1470-1531) ou Naldini (1537-1591). Le parcours
de l’exposition nous conduira de la nuit et de l’endormissement
au réveil final, en toute logique et chronologiquement,
l’essentiel étant pleinement consacre aux rêves
et aux visions.
Nous verrons successivement des figurations de la nuit (dont
celles de Michel-Ange et de Battista Dossi, 1489-1542), et de
belles endormies dont l’âme est « en vacance
» (comme celles de Paris Bordone 1495-1570).
La
vénus endormie de Paris Bordone
L’étape
décisive sera celle où l’artiste, non content
de représenter le dormeur-rêveur, montrera de surcroit
le phénomène onirique lui-même, pour montrer
des « songes vrais », tirés de la Bible ou
des vies de saints (Garofalo, 1481-1559, Veronese, 1528-1588),
ou pour offrir aux regards d’infernales visions (Jan Brueghel,
1568-1625, Jerome Bosch, 1450-1516).
Le
songe de Dürer
Certains, dont Giotto, 1267-1337, qui n’est pas à
proprement parler un artiste de la Renaissance, juxtaposaient
en un même lieu le rêveur et le rêve. D’autres,
dont le Greco, imaginaient des médiations. Les artistes
du Nord nous feront entrer dans l’univers du cauchemar...
La nuit révèle aussi des choses. Loin de masquer
le visible, l’obscurité´ fait surgir d’autres
espaces de jeu, de liberté´ ou d’inquiétude...
L’exposition appelle aussi l’attention sur quelques
œuvres énigmatiques comme Le Songe de Raphae¨l,
du graveur Raimondi, ou Le Songe du docteur, de Durer. Son propos
voudrait ne pas qu’être historique, mais rappeler
l’intérêt que l’ « ancien régime
» portait au rêve, largement efface de nos mémoires
par les révolutions successives et contraires de la psychanalyse
et des neurosciences. Elle est aussi pour le public une invitation,
à partir d’un tel ensemble d’œuvres
de la Renaissance, a rêver lui-même en toute liberté,
et à déployer toutes voiles dehors toutes les
formes que sera capable de prendre son imagination.
Mercredi 20 novembre : RDV à
12h20 devant le musée du Luxembourg, au pied
de l’escalier à l’espace réservé
aux groupes.
Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent),
gratuit
carte Sésame + (chèque de caution 10€ /personne)
Imprimer ICI le .PDF de présentation
Jeudi 28 Novembre - ART DECO: 1925,
quand l’Art Déco séduit le Monde
Tous s’accorde à reconnaître que le style
Art Déco est né en France et doit son nom à
l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs
et Industriels qui se tint à Paris en 1925.
C’est entre les murs du Palais de Chaillot, chef-d’œuvre
de l’architecture Art Déco, que cette première
grande rétrospective française s’attache
à souligner les clés de ce succès. L’Art
Nouveau (1890-1914) séduit par sa nouveauté avant
d’être décrié par son exubérance.
Un style industrialisé lui succède, l’Art
Déco (1919-1940).
Avec ses formes géométriques simples, il est plus
universel et ne tarde
pas à séduire le monde. Maquette de la maison
cubiste Raymond Duchamp-Villon – l’Art Déco
avant l’Art Déco :
Dès 1910, différents créateurs français
donnent une nouvelle impulsion à leurs champs artistiques
respectifs : Le couturier Paul Poiret, habille cette femme libérée
du corset de 19OO, « ces fameuses robes fuseaux »
répondent aux pieds graciles des meubles de Jacques-Émile
Ruhlmann.
Le plongeon dans la modernité, le mouvement et la vitesse
: aviation, automobile, cinéma,
Émergence de la femme moderne, le peintre
Tamara de Lempicka symbolise cette femme en voiture et possédant
son propre atelier modernisé par Robert Mallet-Stevens
(présentée par les actualités Pathé
comme « une femme moderne dans un intérieur moderne
»). Kiki de Montparnasse (modèle), Eileen Gray
(architectes), Louise Brooks (actrice), Hélène
Boucher (aviatrice) et Coco Channel incarnent également
ces aventurières modernes.
Au-delà de l’aspect politique, l’entre
deux guerre a permis de se rencontrer et d’échanger.
L’Art Déco va se nourrir de ces influences, le
goût des autres est une réalité. Joséphine
Baker, Habib Benglia, premier acteur africain du cinéma
français et Al Brown. Cette soif de découverte
contribuera à faire reculer les préjugés.
Les architectes, artistes et décorateurs français
sont appelés de par le monde pour exercer leurs talents.
Bien d’autres aspect de l’Art Déco, dans
l’architecture, ou encore les Paquebots sont au même
titre que les expositions internationales de 1925 et de 1937,
les véritables ambassadeurs de ce nouveau goût.
SOUTHAMPTON TO NEW YORK
Puis l’Art Déco dans le monde entier : Rockefeller
Center, NY, Brésil, Viêtnam…aujourd’hui
: Un World Congress on Art Déco a lieu tous les deux
ans depuis 1991.
RDV : 13h précise dans le Hall d’accueil réservé
aux Groupes, Porte de la Cité de l’architecture
et du patrimoine 1, place du Trocadéro et du 11 Novembre
- 75116 - Paris
Tarifs - Adhérents : 10€ Extérieurs : 16€
Métro Trocadéro : (lignes 6 et
9) Bus : 22, 30, 32, 63, 72, 82
citechaillot.fr
4
decembre - Le Palais GARNIER -L’OPERA
La
Poésie par Charles Gumery
Ce palais fut bâtit au 19ème siècle (1861/1875)
par Charles Garnier au centre d’un nouveau quartier, emblématique
du Paris moderne voulu par l’empereur Napoléon
III et son fidèle Haussmann.
Sa devise lors de la remise de son projet : « J’aspire
à beaucoup, j’attends peu »
Inauguré par le maréchal Mac Mahon en 1875 il
est connu surtout par le nom de Palais Garnier depuis 1989,
date de l’ouverture d’une seconde salle à
Bastille.
Le contraste des deux époques est saisissant, par l’architecture,
les matériaux employés, son mplacement et le regard
de ses contemporains…au 21ème sciècle.
. .
La Rotonde des abonnés nous accueillera et servait autrefois
à accueillir les spectateurs. La troublante Pythonisse
nous saluera avant d’emprunter le majestueux Grand Escalier
qui nous conduira à la Salle des spectacles (celle-ci
pouvant être fermée pour cause de répétitions).
Sa décoration chargée, utilisant l’or et
les coloris vifs à profusion, la grandiloquence d’une
architecture majestueuse en font le symbole parfait du triomphe
de la société bourgeoise et de ses valeurs.
Nous serons très chanceux de pouvoir apprécier
la Grande salle (aussi salle de répétition) et
son plafond peint par Chagall… si le hasard des calendriers
nous porte chance.
Les restaurations des années 2000 ( façade, Grand
Foyer, salle) lui ont rendu tout son lustre et sa splendeur.
L’avant-foyer, le grand foyer et ses salons, de la Lune
et du Soleil, le grand escalier (au pied deux statues- torchères)
, la salle de spectacle ( en forme de fer à cheval )
constitue le cœur même du palais.
Tous ces trésors seront à découvrir et
peut-être que le fantôme de l’Opéra
sera aussi des nôtres…
RDV : le mercredi 4 décembre 2013 à 14h
précises à gauche des marches du Palais
après les pallissades de travaux à l’intérieur
de l’Entrée unique des visites, rue Auber -75009
-
Métro
: station Opéra ( lignes 3,8 et 12 )
Tarifs : 10€ (adhérent) - 16€ (non adhérent)
Imprimer ICI le .PDF de présentation
19
Décembre Musée Guimet : ANGKOR
NAISSANCE D'UN MYTHE
LOUIS DELAPORTE ET LE CAMBODGE
Louis Delaporte (1842-1925)
Le
musée Guimet va remonter aux origines du mythe d’Angkor,
tel que l’Europe, et tout particulièrement la France,
l’a construit à la fin du XIXe siècle et
au début du XXe, particulièrement au travers des
Expositions universelles et coloniales.
Enseigne
de vaisseau, il fut choisi pour ses talents de dessinateur et
de cartographe au sein de l’expédition Doudart
de Lagrée partie explorer le cours du Mekong de 1866
à 1868.
Nous
découvrirons des photos anciennes et des estampages de
cette période
En
1873 puis de 1881 à 1882, Louis Delaporte repart en mission
d’études et rapporte des sites de Koh Ker, Beng
Mealea, Preah Khan de Kompong Svay, Angkor des sculptures, moulages
qui attendront l’Exposition universelle de 1878 et la
création en 1887 du musée indochinois du Trocadéro
pour être exposés au public.
Pour
la première fois, une analyse critique, rigoureuse et
documentée permettra de distinguer, dans cet ensemble,
les éléments fidèles à l’original
de ceux relevant du fantasme.
Cette exposition sera aussi l’occasion de reconstituer
dans la salle khmère d’importantes structures,
telle la tour à visages du temple du Bayon.
RDV
LE 19 DECEMBRE à 09H45 ( POINTAGE) AU MUSEE
GUIMET
6 place d’Iéna Paris 16 METRO: Iéna
TARIF:
10€ ( adhérent) 16€ (non adhérent)
CONTACT:
I. Lescure 06 83 49 68 33
Imprimer ICI le .PDF de présentation