Programme des visites culturelles

Année 2014


8 janvier - Petit Palais - JORDAENS - La gloire d'ANVERS

15 janvier - Musée d'Art Moderne - DECORUM : Tapis et Tapisseries d’Artistes

29 janvier - Musée Zadkine - Exposition : Voyage dans l’ancienne Russie

04 février - Musée Maillol - les ETRUSQUES

12 février - Musée des ARTS DECORATIFS

11 Mars - Les IMPRESSIONNISTES en privé

20 Mars - CITE DE LA CERAMIQUE DE SEVRES

28 Mars - Moi, Auguste, Empereur de Rome

Jeudi 3 Avril - L’Abbaye du Val-de-Grâce

Lundi 28 Avril- Joséphine

Mardi 13 Mai - La cité universitaire

21 Mai - Petit Palais

Mardi 3 Juin - l'Orient Express

 

 


Janvier

8 JANVIER - JORDAENS LA GLOIRE D’ANVERS - Petit Palais


auto-portrait

Jacques Jordaens (1593-1678)

L‘illustrateur de l’histoire profane et mythologique.

Jordaens s’inscrit dans cette tradition visant à éduquer une société demeurant, par bien des aspects, fort peu policée. Loin d’être prosaïque,immédiate, la représentation du quotidien chez l’artiste recèle presque toujours un arrière-plan moral.

Du trio de tête de la peinture flamande du XVIIe siècle, Rubens-Van Dyck- Jordaens, ce dernier est peut-être moins connu en France faute d’y avoir jamais bénéficié d’une grande rétrospective.

Pour la première fois, ce peintre va retrouver son statut de gloire de la peinture anversoise.
Collaborateur de Rubens pour de grandes commandes, il ouvre son atelier en 1620 qui sera tout à la fois école, manufacture, galerie.

Toutes les facettes de son art sont exposées dans cette première grande rétrospective


Le portraitiste


Des propositions pédagogiques inédites offriront au visiteur la possibilité d’entrer dans l’intimité des oeuvres et d’appréhender concrètement les secrets du métier de peintre.

 


Le grand peintre religieux

L‘illustrateur de l’histoire profane et mythologique.

Jordaens s’inscrit dans cette tradition visant à éduquer une société demeurant, par bien des aspects, fort peu policée. Loin d’être prosaïque,immédiate, la représentation du quotidien chez
l’artiste recèle presque toujours un arrière-plan moral.

 

RDV LE 08 JANVIER Á 10h15 AU PETIT PALAIS

A droite de l’escalier principal au rez-de-chaussée
Avenue Winston Churchill Paris 8
Métro: Champs-Elysées Clémenceau

Tarif : 10 € (Adhérent) 14 € (extérieur)

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Vidéo de présentation


 


15 Janvier Musée d'Art Moderne

DECORUM : Tapis et Tapisseries d’Artistes

 

Une présentation d’une centaine de tapis et Tapisseries d’artistes surtout du XXème siècle, modernes et contemporains, ponctuée avec des pièces anonymes et plus anciennes (Fernand Léger, Pablo Picasso, Brassaï…) et contemporains (Dewar & Gicquel, Vidya Gastaldon, Mike Kelley…).

 


Hélène Frances GREGOR Totem n° 5

 

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, les peintres se limitaient au dessin du carton destiné à être tissé ou à la représentation de tapis orientaux dans leurs tableaux (Lotto, Holbein, Delacroix).

Au cours du XXème siècle, les artistes tissent eux-mêmes leurs tapis en faisant référence à des pièces anciennes ou en utilisant des motifs ethniques et géométriques.
Pour les artistes du XXème siècle, une troisième voie, entre l’art et le design, la peinture et la sculpture est possible : un art souple, aux avant-gardes de l’abstraction puis d’installation.

Nathalie Du Pasquier, Equador 1986

Directeur artistique invité, l’artiste londonien Marc Camille Chaimowicz a conçu une scénographie inédite et en collaboration avec l’architecte Christine Llex Beinemeier. Jean Philippe Antoine, professeur d’esthétique, diffuse une programmation de « musique d’ameublement » en fond sonore de l’exposition.

Depuis les années 2000, de jeunes artistes contemporains attirés par l’artisanat et le décoratif, produisent des pièces tissées originales (Caroline Achaintre, Pae White). L’exposition va ainsi à l’encontre des idées reçues présentant la tapisserie comme un art mineur ou anachronique.

Elle permet, par ailleurs, de renouer avec une histoire peu connue du musée qui possédait un département ’Art et Création Textile’ dans les années 1980.

L’exposition… ménage des confrontations, crée des parallèles, confond le visiteur et
nous réserve des surprises… mais pas de tapis volant pour le pays des mille et une nuits !

 

MUSEE D’ART MODERNE de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson 75116 Paris
Métro ligne 9, Alma Marceau ou Iéna
RER C Pont de l’Alma / Bus/ 32/42/63/72/80/92


Mercredi 15 janvier, Rdv à 12h45 dans le hall du musée.

Tarifs : Adhérents : 8€ NON Adhérents : 14€


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29 Janvier - Musée Zadkine

Exposition : Voyage dans l’ancienne Russie


Le musée Zadkine se tient dans la maison-atelier où l’artiste d’origine russe vécut et travailla de 1928 à sa mort en 1967.

Les collections permanentes sont composées par les sculptures de l’artiste, du primitivisme des premières années, au cubisme puis au lyrisme des dernières années. Elles sont placées dans les salles de la maison, de l’atelier et dans le jardin.

C’est un petit musée, calme, vert et lumineux, dans lequel il fait bon flâner.


Le parcours montre la variété de matières travaillées par le sculpteur, bois, pierre, marbre, et bronze.

Arrivé à Paris en 1909, Zadkine devient rapidement l’une des figures majeures du célèbre mouvement artistique d’avant-garde "l’École de Paris".La collection du musée, est riche de plus de 400 sculptures et d’autant d’œuvres sur papier, gouaches, dessins et photographies documentaires. Rénové en 2011-2012, le musée a rouvert ses portes le 10 octobre 2012, dans des locaux de bois et de chaux, lumineux, qui mettent en valeur le charme des lieux.


En plus de la découverte du musée Zadkine, nous aurons une visite commentée de l’exposition temporaire :

« Voyage dans l’ancienne Russie »

Le 3 mai 1909, Sergueï Mikhaïlovitch Procoudine-Gorsky (1863-1944), pionnier de la photographie couleurs et d’un procédé de prise de vues restituant les couleurs avec une fascinante précision, est reçu au palais du Grand duc Mikhaïl Alexandrovitch, à Saint-Pétersbourg.

Grand amateur de photographie, le tsar qui assiste à la projection, est émerveillé par les images qui apparaissent sur la grande pièce de tissu de plusieurs mètres, tendue pour l’occasion. A l’issue de la projection, Procoudine-Gorsky obtient de sillonner l’Empire et de s’engager dans l’ambitieux travail de reportage dont il rêvait.
Installé à bord d’un wagon spécialement aménagé, empruntant un bateau à faible tirant d’eau, souvent seul moyen de progression possible, Procoudine-Gorsky réalise entre 1909 et 1916, des milliers de clichés sur verre ; voyage dans les régions de l’Oural, de la Volga, de Mourmansk, en Sibérie, au Daghestan, en Azerbaïdjan, au Kirghizistan, en Ouzbékistan, séjournant dans les villes mythiques de Boukhara et de Samarkand.

Sorties de Russie en 1918, près de 2000 de ces plaques de verre furent acquises par la Bibliothèque du Congrès à Washington, en 1948. Les images dont elles sont le support fragile, stockées dans des malles, demeuraient ignorées depuis près d’un siècle.


La puissance d’évocation d’une centaine d’entre elles, que seule la technologie du virtuel permet aujourd’hui de restituer, est à découvrir en l’année de commémoration du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Procoudine-Gorsky.

Etonnamment contemporaines, ces images d’une Russie d’avant la Révolution, sont celles d’une Russie qui fut pour partie celle de Zadkine, né à Vitebsk, en 1890. Leur présentation sur les lieux où celui-ci vécut est une invitation à un saisissant voyage, à la croisée d’une double géographie : celle d’un monde que l’on croyait à jamais disparu et d’un territoire que l’on ne pouvait imaginer atteindre. L’un et l’autre se trouvant révélés par la magie d’images abolissant le temps, qui, à un siècle de distance, par la grâce de leurs couleurs, font se conjuguer le passé au présent.


Mercredi 29 janvier-Rdv à 13h45
Tarif : 8 € (adhérent), 14 € (extérieur)
Musée Zadkine, 100 bis, rue d'Assas - 75006 Paris
Métro : Notre-Dame des Champs, Vavin
RER B : Port-Royal - bus : 38, 82, 83, 91

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février


4 Février - Musée Maillol - Les ÉTRUSQUES


Un hymne à la vie

Le peuple Étrusque eut, avant Rome, un rôle de tout premier plan
parmi les grandes civilisations méditerranéennes.


Cette exposition raconte l’extraordinaire aventure de ce peuple de marins et de marchands qui s’est développé entre le IVe au Ier siècle avant J.-C.

L’architecture est le fil conducteur de ce parcours où sont présentés les cabanes primitives, les intérieurs raffinés des maisons princières, les terres cuites richement décorées, et les demeures patriciennes : 250 œuvres des grandes cités de l’Étrurie antique illustrent tous les aspects de la culture Étrusque : La religion, l’écriture, l’armement, le sport, l’érotisme, la peinture, la sculpture, l’artisanat, (l’orfèvrerie, bronze, céramique) de cette confédération : Véies, Cerveteri, Tarquinia et Orvieto

Ce sont les différents aspects de la vie quotidienne de cette civilisation gaie et cosmopolite qui seront évoqués dans l’exposition à travers des grandes cités.

Les fouilles archéologiques terrestres et sous-marines ont mis à jour l’importance des exportations en provenance d’Étrurie et en particulier vers la région du Languedoc et de la Provence: Aux côtés du vin et de l’huile transportés dans des amphores pointues de terre cuite, le sel est une denrée stratégique indispensable pour la conservation des aliments.


RDV : Mardi 4 Février - 13H45 précises dans le Hall - Entrée réservée aux Groupes qui se situe sur la rue de Grenelle :

Musée Maillol - 59/61 rue de Grenelle - 75007 PARIS

Métro : rue du bac Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94, 95

Vélib : boulevard Raspail

Tarif : Adhérents : 10 € / Non Adhérents : 16 €

 

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12 février - MUSEE DES ARTS DECORATIFS

Organisme privé, association loi 1901, les Arts décoratifs furent créés en 1882 dans le sillage des expositions universelles par des collectionneurs soucieux de valoriser les beaux-arts appliqués et de tisser des liens entre industrie et culture, création et production.

Le musée des Arts Décoratifs doit son enrichissement aux nombreux donateurs et mécènes de l’institution.

Le nouvel aménagement du musée des Arts Décoratifs a permis de redéployer les espaces et d’intensifier l’offre afin de refléter au mieux l’extrême variété des collections.


Aux espaces dévolus à la mode et à la publicité ont été ajoutés : la galerie des bijoux, la galerie d’étude, la galerie des jouets, la galerie d’actualité et la grande nef.

Une programmation active s’établit selon deux axes qui n’ont cessé de se renforcer depuis la réouverture : faire valoir la richesse des collections d’une part et ouvrir largement le musée à la création contemporaine d’autre part.

Pour cette première fois, nous ferons la visite découverte des collections permanentes, du XIXe siècle à la période contemporaine, qui offre une première approche en mettant l’accent sur certaines "periods rooms" (reconstitution des univers de l’époque) et sur quelques chefs-d’œuvre du musée.

parmi les periods rooms :
L’appartement privé de Jeanne Lanvin par A.A. Rateau


Et pour les chefs-d’œuvre :
cabinet de Ruhlmann

luminaire de Jean Royère


Grand vase de François Décorchemont en pâte de verre moulée



RDV : Mercredi 12 Février 2014, RDV à 14h45 dans le hall du musée 107 rue de Rivoli Paris 1er.

Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent)

 

Pour en savoir un peu plus : le site des Arts Décoratifs

 

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Mars


11 Mars - Les IMPRESSIONNISTES en privé


Le Musée MARMOTTAN MONET fête son 80ème anniversaire 1934-2014


Cent chefs-d’œuvre de Collections Particulières vont être pour la première fois montrés.

LE 11 MARS Célébrons ensemble cet anniversaire



Eugène BOUDIN Bénerville plage

 


Paul Cézanne les géraniums

 

Cinquante prêteurs se sont associés avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des prêts en provenance de France, des États Unis, du Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie.

Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, Édouard Manet, Frédéric Bazille, Claude Monet, Pierre- Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Arma Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès et Auguste Rodin, permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme à travers des œuvres inédites.


L’exposition présente d’abord les prémices de ce mouvement. Elle continue avec son éclosion vers 1874, puis les années 1880-1890, quand le groupe se disloque pour laisser place au génie créatif de chacun.

Enfin l’œuvre ultime de maîtres tels Renoir, Pissarro, Sisley et Monet, ouvre une fenêtre sur l’art moderne et clôt la manifestation.


Camille COROT Le cavalier sur la route

 


Armand Guillaumin quai de la Rapée

 


Edgar Degas La Petite danseuse de 14 ans

 

L’accrochage, chronologique, commence par des paysages de J-B-C Corot, Johan Barthold Jongkind et E. Boudin, dont, de ce dernier, la Plage de Bénerville, format hors du commun.

Le Bar aux Folies Bergères d’E. Manet et Terrasse à Méric de F. Bazille conclue la première partie.

Chaque artiste est représenté à travers une dizaine de toiles couvrant sa carrière.

Sur les planches de Trouville, Hôtel des Roches Noires de Monet…en passant par une jeune inconnue portraiturée par B. Morisot en 1871, une Meule de C. Pissarro…sont des exemples des années 1870.

Le tournant Loing à Moret d’A .Sisley (1886), les Jeunes filles au bord de la mer d’A. Renoir (vers 1890),…sont en revanche des travaux typiques du XIXème siècle.

A côtés de ces toiles, l’exposition dévoile deux exceptionnelles sculptures, la Petite danseuse de 14ans par Degas et le Penseur, en terre cuite, d’Auguste Rodin.


Notre RDV au Musée MARMOTTAN 12H45 à l’entrée le 11 Mars 2014-

2 rue Louis Boilly 75016 Métro : La Muette (ligne 9) Bus : 22-32-52-63 PC

Tarifs : Adhérents : 10€ NON adhérents : 16€

 

 

 

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20 Mars - CITE DE LA CERAMIQUE DE SEVRES

 

La Manufacture nationale de Sèvres, fondée en 1740 à Vincennes puis déplacée à Sèvres en 1756, a pour mission de produire des objets d’art en porcelaine grâce à des techniques rigoureusement manuelles.


Vase Neptune


En janvier 2010, la Manufacture nationale de Sèvres et le Musée national de la céramique ont été réunis et rejoints par le Musée national Adrien Dubouché de Limoges ; il devient la Cité de la céramique – Sèvres & Limoges.

 


Service Catherine II de Russie


La Cité de la Céramique développe la création et la production de porcelaine mais a aussi une politique patrimoniale et de recherche scientifique.

 


E.M. Falconet L’Amour menaçant


La Cité propose dans ses espaces, à Sèvres comme à Limoges, outre une présentation permanente d'une partie de ses collections céramiques et vitriques, une programmation riche d'expositions temporaires tout au long de
l'année, accompagnée de publications.


Poseur d’émail


La faience, la porcelaine tendre, dure, le biscuit, le grès, autant de différences à découvrir lors de notre visite.

FX Lalanne - Bar aux autruches


Nous visiterons deux ateliers, un de fabrication et un de décoration.


RDV LE JEUDI 20 MARS A 13H45 - Cité de la Céramique
2 place de la Manufacture - 92310 SEVRES

Métro Pont de Sèvres, sortie N°2, traverser le pont.

TARIFS: 8 € adhérent, 14 € non adhérent

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28 Mars - Galeries Nationales du Grand Palais

Moi, Auguste, Empereur de Rome

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L’empereur Auguste sur un timbre Italien

Cette exposition est consacrée à Auguste, fils adoptif de Jules César, qui régna en maître sur l’Empire romain pendant plus de quarante ans.

Quelque deux mille ans après la mort du premier empereur romain, héritier de Jules César, Auguste est remis à l’honneur par cette brillante exposition qui fait revivre les grandes heures de l’empereur et l’effervescence artistique de son règne qui a duré pendant une quarantaine d’années.

Une sélection de statues, de reliefs sculptés, de fresques, de pièces de mobilier ou d’argenterie ainsi que la reconstitution d’une villa installée sur les pentes du Vésuve ou de tombes découvertes en Gaule révèlent les transformations du cadre de vie des Romains pendant cet âge d’or.

L’exposition dresse le portrait d’un homme qui présente une figure à multiples facettes ; homme de pouvoir habile, il sera également un mécène avisé qui aura côtoyé des artistes au rang desquels figurent Virgile, Horace, Tite-Live et Ovide.


Auguste au musée du Louvre


Un peu d’histoire :

Auguste est le premier empereur romain de l’Histoire, sacré en 27 avant Jésus-Christ. Sa mère est la nièce de Jules César et, faute de descendance, ce dernier l’adopte dans son testament. Le jour où César est assassiné, Auguste qui s’appelle alors encore Octave, entame un bras de fer avec Marc-Antoine pour accéder à la tête de l’Empire romain.

Cette épopée historique est racontée dans cette exposition du Grand Palais grâce à des effigies des protagonistes concernés, une iconographie de la victoire et, déjà, de nombreux portraits d’Auguste qui témoignent de son image parfaitement contrôlée.
Organisé par la réunion des Musées nationaux, l'exposition s’attache également à mettre en exergue l’âge d’or de l’Empire romain qu’Auguste contribua à pacifier et dont il réforma les institutions.

Par ailleurs, le parcours évoque l’adhésion des élites au nouveau régime politique, l’importance de l’art à l’époque et l’image d’Auguste, dans les provinces. On y découvre quelques prêts exceptionnels.

Etape décisive dans l'Histoire antique, le règne du premier empereur, Auguste a duré plus de quarante ans.


Ses contemporains se nomment Jules César, Cléopâtre, Virgile, Ovide, Mécène et Jésus.

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et le musée du Louvre, avec l’Azienda Speciale Palaexpo – Scuderie del Quirinale et les musées du Capitole, Rome.

Vendredi 28 Mars, Rdv à 13h50 :

- Soit au pied de l’escalier en cas d’affluence, file réservée aux groupes,
- Soit dans le hall à droite à l’espace groupes;

Galeries nationales du Grand Palais, Entrée Clémenceau, métro Champs Elysées Clémenceau.

Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent) Gratuit carte Sésame (chèque de caution de 10€/personne)


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Avril


 

Jeudi 3 Avril - L’Abbaye du Val-de-Grâce

 

 

Dès le 11ème siècle, il existait une abbaye de bénédictines à Bièvres, qu’Anne de Bretagne prit sous sa protection et qui prit alors le nom de Val-De-Grâce de Notre-Dame de la Crèche.

En 1621, Louis XIII autorisa la construction d’une abbaye à Paris afin d’y transférer celle de Bièvres dont Anne d’Autriche se déclara fondatrice. L’Œuvre d’une Reine…

Contrairement à la plupart des Abbayes, son cloître ne se trouve pas contre l’église mais après une première cour.


vue sur le cloître et son jardin à la française


Ses galeries classiques à fenêtres surmontées de deux étages de galeries et d’un comble à « mansardes », courent autour d’un jardin à la française avec l’ancien pavillon d’Anne d’Autriche.

Outre abriter l’École d’application du Service de santé des armées, l’ancien couvent présente un intéressant Musée du service de Santé et de la pharmacie.

Célèbre et prospère jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, l’Abbaye Notre dame du Val de Grâce, pourtant mausolée royal comme la Basilique de Saint Denis, fut épargnée par les destructions révolutionnaires.

Le règlement du 30 floréal an IV le transforme en hôpital d’instruction, c’est la naissance de l’École du Val-de-Grâce. Ce n’est que le 9 août 1850 qu’est créée l’École d’application de médecine militaire.

L’Église, dont le cœur formé d’une vaste rotonde, autour de laquelle rayonne une nef de trois travées, précédé d’un vestibule et flanqué de trois chapelles formant les bras d’une croix : les chapelles du St Sacrement et Sainte-Anne et le chœur des religieuses dédié à St Louis.

La chapelle Saint-Louis est l’ancien chœur des bénédictines qui communiquait avec le couvent.

Le baldaquin, par Gabriel Le Duc et la Nativité du maître-autel, par Michel Anguier

Cette vaste entreprise réunit les meilleurs artistes connus à Paris au milieu du XVIIème siècle :
les architectes Mansart Lemercier, Le Muet; les sculpteurs issus de la maîtrise, les frères Anguier de la ville royale d’Eu et le flamand De Buyster; les peintres religieux Jean-Baptiste et Philippe de Champaigne, Pierre Mignard Le Romain et beaucoup d’autres encore… appelés plus tard à Versailles.

 

Notre RDV : jeudi 3 Avril 13h15 au Val de Grâce devant la grille d’honneur :

1 Place Alphonse Laveran 75230 métro : Port Royal Tél : 01 40 51 51 92


Tarifs : 10€ (Adhérents) 16€ (Non Adhérents)

 

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28 Avril - JOSEPHINE

 

A l’occasion du bicentenaire de la mort de l'impératrice Joséphine, survenue le 29 mai 1814 dans son château de Malmaison, le Musée du Luxembourg consacre une exposition à l'une des femmes qui a le plus marqué l’histoire de France.


Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie voit le jour sur la paroisse des Trois-Ilets en 1763. Elle est mariée au vicomte Alexandre de Beauharnais qui lui donnera deux enfants, Eugène en 1781 et Hortense en 1785. Vite séparé, le couple se retrouve en prison au moment de la Terreur. Si Alexandre est guillotiné en juillet 1794, elle est sauvée par la chute de Robespierre et devient l'une des égéries du nouveau régime, le Directoire.

Elle devient la première dame de France lorsque Napoléon prend le titre de Premier Consul en novembre 1799. Cette même année, elle achète la Malmaison. Rien ne va désormais arrêter son élévation, et le 2 décembre 1804 elle est couronnée impératrice des Français des mains même de Napoléon.

Ne pouvant donner à l'Empereur cet héritier tant désiré, elle devra accepter le divorce en décembre 1809 et passera alors son temps entre voyages, enrichissement de ses collections de peintures, de sculptures ou d'antiques et passion pour les sciences naturelles.

A la chute de l'Empereur, elle se rapproche du tsar Alexandre.

L'exposition permettra d'évoquer, outre sa vie, tous les domaines dans lesquels Joséphine a laissé son empreinte, à commencer par les arts décoratifs, en montrant le luxe de ses ameublements et de sa table, la mode à travers l'élégance et la richesse de ses toilettes et de ses bijoux.


RDV le 28 avril à 12H30 au Musée du Luxembourg-19 rue de Vaugirard 75006 Paris

métro St Sulpice ou Mabillon

Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent)

Gratuit carte Sésame (chèque de caution de 10€/personne)

 

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Mardi 13 Mai - CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS

La Cité pour la Paix

 




Bâtiment central d’accueil et administratif au début des années 30.

 

Le premier groupe de bâtiment construit fut, en 1925, la fondation DEUTSCH DE La Meurthe.


Une utopie centenaire

La cité universitaire de paris est née au lendemain de la première guerre mondiale du rêve et de la volonté d’hommes d’exception.
André Honndrat, ministre de l’instruction publique, Émile DEUTSCH de la Meurthe industriel et mécène et Paul APPELL, recteur de l’université de Paris, souhaitaient contribuer à la construction d’un monde de paix en créant un lieu dédié aux échanges internationaux où la jeunesse du monde apprendrait à vivre ensemble.

Après 1945, l’effort se poursuivra. Aujourd’hui, elle constitue un site unique. Son parc de 34 hectares abrite 37 résidences, dont 4 classées ou inscrites au titre des Monuments historiques.

Certaines ont été conçues par des grands noms de l’architecture, tels que le Corbusier, Willem Dudok, Lucio Costa, Claude Parent, Albert Laprade... Certains des bâtiments évoquent l’architecture de leurs pays d’origine.

...............

L’Ex maison du Cambodge d’Alfred Audoul ............. Celle du Japon de Pierre Sardou


D’autres sont construits sur le modèle classique de collèges anglais, certains enfin sont marqués par le courant du XXe siècle.


Maison du Brésil de Le Corbusier et Lucio Costa (inscrite aux monuments historiques)

Fondation suisse (classée aux monuments historiques) façade sud de Le Corbusier

Nous avons rendez- vous dans cette enclave exceptionnelle à Paris le mardi 13 mai à 14h,
Cité U, 17 boulevard Jourdan 75014, face au RER Cité Universitaire ou Tramway T3

Tarif Adhérents : 10 € Tarif NON adhérents : 16€


 

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21 Mai - PARIS 1900 – La ville spectacle - Petit Palais


L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle. Plus que jamais la ville rayonne aux yeux du monde entier comme la cité du luxe et de l’art de vivre. Plus de 600 œuvres – peintures, objets d’art, costumes, affiches, photographies, films, meubles, bijoux, sculptures… - nous plongeront dans le Paris de la Belle Epoque.

Les innovations techniques, l’effervescence culturelle, l’élégance de la Parisienne seront mis en scène comme autant de mythologies de ce Paris dont la littérature et le cinéma n’ont cessé depuis de véhiculer l’image dans le monde entier.

Dans une scénographie inventive intégrant le tout nouveau cinématographe au fil du parcours, nous serons conviés à un voyage semblable à celui des 51 millions de touristes qui affluèrent à Paris en 1900.
Le parcours organisé autour de six « pavillons » débute par une section intitulée « Paris, vitrine du monde » évoquant l’Exposition Universelle. A cette occasion, les nouvelles gares de Lyon, d’Orsay et des Invalides sont construites tout comme la première ligne du « métropolitain ».
Des projets architecturaux, des peintures, des films mais aussi de pittoresques objets souvenirs et des éléments de décors sauvegardés, rappelleront cette manifestation inouïe.

Mais Paris 1900 ne saurait se résumer à l’Exposition Universelle : la Ville lumière proposait bien d’autres occasions d’émerveillement et de dépenses. Dans les magasins de luxe et les galeries d’art, les amateurs pouvaient découvrir les créations des inventeurs de l’Art Nouveau, présenté ici au sein d’un second pavillon dédié aux chefs-d’œuvre de Gallé, Guimard, Majorelle, Mucha, Lalique…

Mucha La Nature, 1899-1900

La troisième section dévolue aux Beaux-arts démontre la place centrale de Paris sur la scène artistique.

À cette époque, tous les talents convergent vers la capitale pour se former dans les ateliers, exposer dans les Salons et vendre grâce aux réseaux montants des galeries d’art.
Des toiles du finlandais Edelfelt, de l’espagnol Zuloaga ou de l’américain Stewart, évoqueront ce climat international.
Mais l’accrochage confronte aussi les œuvres de Cézanne, Monet, Renoir, Pissarro, Vuillard, avec celles de Gérôme, de Bouguereau ou Gervex, gloires acclamées tant de l’Académisme que de l’Impressionnisme enfin reconnu, du Symbolisme tardif ou de figures plus nouvelles, comme Maillol ou Maurice Denis, tandis que triomphe l’art d’un Rodin.


Henri Gervex, Une soirée au Pré-Catelan, 1909.
Paris, Musée Carnavalet


Puis nous découvrirons les créations d’une mode parisienne triomphante qui affichaient son succès dès l’entrée de l’Exposition Universelle dont la porte monumentale était surmontée d’une figure de Parisienne habillée par Jeanne Paquin.

Prête à sortir, La Parisienne porte une robe d’après-midi dont les broderies de jais et les applications de velours rehaussent le noir intense. Les drapés disposés sur les hanches s’inspirent de la robe à panier du 18e siècle dont l’art est alors remis au goût du jour par de grands collectionneurs parisiens.

La Femme aux gants dite La Parisienne
Charles-Alexandre GIRON


Les maisons de couture de la rue de la Paix attirent un monde cosmopolite et richissime, qu’imitent les midinettes. Les plus beaux trésors du Palais Galliera, telle la célèbre cape de soirée signée du couturier Worth, seront accompagnés de grands portraits mondains et d’évocation du monde des modistes et des trottins sous le pinceau aussi bien de Jean Béraud que d’Edgar Degas.


Les deux derniers pavillons offriront une plongée dans le Paris des divertissements : des triomphes de Sarah Bernhardt à ceux d’Yvette Guilbert, de Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Aiglon de Rostand, de l’opéra au café-concert, du cirque à la maison close. Autant d’illustrations des côtés brillants et obscurs d’une cité qui se livrait sans compter afin de conforter l’idée qu’elle demeurait la capitale du monde et la reine des plaisirs. Les lieux mythiques comme le Moulin Rouge ou le Chat Noir, deviennent les sujets favoris d’artistes par exemple Toulouse-Lautrec.


Si le mythe de la Belle Epoque a perduré jusqu’à aujourd’hui, ce n’est pas seulement par contraste avec l’horreur de la Grande Guerre qui lui succéda, c’est bien parce qu’il repose sur un foisonnement culturel réel dont cette exposition veut rappeler la force inégalée.

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Plus beau joyau architectural subsistant de l’année 1900 à Paris, le Petit Palais consacre enfin à cette époque phare une grande exposition: un juste hommage comme jamais Paris ne l’avait encore proposé.

Mercredi 21 mai, Rdv à 10h45, espace accueil des groupes au sous-sol du musée,
Petit Palais, Avenue Winston Churchill, Métro Champs-Elysées-Clémenceau.

Tarif : 10€ (adhérent) – 16€ (non adhérent)

 

 

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MARDI 3 JUIN - IL ETAIT UNE FOIS L’ORIENT-EXPRESS

Une locomotive, trois voitures ainsi qu’un wagon-restaurant
ont été installés sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe.

 

A l’origine de ce projet fou, né à la fin du XIXe siècle, il y a un personnage hors normes, l’homme d’affaires belge Georges Nagelmackers. C’est lui qui a rêvé puis imaginé un train de luxe, palace sur boggies, traversant les frontières et les continents avec ses sleeping cars et son wagon-restaurant.


Pendant trois quarts de siècle, entre 1883 et 1956, l’Orient Express enchante l’histoire et parfois la fait.
Il fut en effet le théâtre d’évènements politiques majeurs : ses couloirs feutrés comme la salle du wagon restaurant ont été parmi les champs d’action de la diplomatie européenne.

Ce train de luxe est un chef d’œuvre : plafonds en cuir repoussé de Cordoue, bas-reliefs en cristal Lalique, tapisseries des Gobelins, rideaux en velours de Gênes, argenterie, nappes précieuses et verres fins en cristal. A la table du wagon-restaurant, la cuisine qui reflète chaque pays traversé est digne des plus grands restaurants parisiens


Cette exposition ne montrera pas seulement de beaux objets, de beaux paysages.
La prouesse technique des ingénieurs et des banquiers ne bouleverse pas seulement la géographie des territoires que le train traverse. C’est presque un siècle d’histoire qui défile sous nos yeux, un siècle
d’événements qui transforment la carte du monde, un siècle au cours duquel naît dans la douleur sur les ruines de l’empire ottoman, le monde arabe contemporain.


Un périple fascinant est mis en vitrine dans de grandes malles géantes particulièrement évocatrices. Images documentaires, bandes d’actualité et extraits de films évoquent le riche patrimoine littéraire et cinématographique inspiré par l’Orient Express.


RDV LE MARDI 3 JUIN A 15H15
- à l'accueil groupe de l'INSTITUT DU MONDE ARABE
1 RUE DES FOSSES SAINT-BERNARD PARIS 5
Métro Jussieu

Adhérents 10€ non adhérents 16€

 

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