Programme des visites culturelles
Année 2014
8
janvier - Petit Palais - JORDAENS - La gloire d'ANVERS
15 janvier
- Musée d'Art Moderne - DECORUM : Tapis et Tapisseries
d’Artistes
Janvier
8
JANVIER - JORDAENS LA GLOIRE D’ANVERS - Petit Palais
auto-portrait
Jacques Jordaens (1593-1678)
L‘illustrateur
de l’histoire profane et mythologique.
Jordaens s’inscrit dans cette tradition
visant à éduquer une société demeurant,
par bien des aspects, fort peu policée. Loin d’être
prosaïque,immédiate, la représentation du
quotidien chez l’artiste recèle presque toujours
un arrière-plan moral.
Du trio de tête de la peinture flamande
du XVIIe siècle, Rubens-Van Dyck- Jordaens, ce dernier
est peut-être moins connu en France faute d’y avoir
jamais bénéficié d’une grande rétrospective.
Pour la première fois, ce peintre va retrouver
son statut de gloire de la peinture anversoise.
Collaborateur de Rubens pour de grandes commandes, il ouvre
son atelier en 1620 qui sera tout à la fois école,
manufacture, galerie.
Toutes les facettes de son art sont exposées
dans cette première grande rétrospective
Le
portraitiste
Des propositions pédagogiques inédites offriront
au visiteur la possibilité d’entrer dans l’intimité
des oeuvres et d’appréhender concrètement
les secrets du métier de peintre.
Le
grand peintre religieux
L‘illustrateur
de l’histoire profane et mythologique.
Jordaens s’inscrit dans cette tradition
visant à éduquer une société demeurant,
par bien des aspects, fort peu policée. Loin d’être
prosaïque,immédiate, la représentation du
quotidien chez
l’artiste recèle presque toujours un arrière-plan
moral.
RDV LE 08 JANVIER Á 10h15 AU PETIT
PALAIS
A droite de l’escalier principal au rez-de-chaussée
Avenue Winston Churchill Paris 8
Métro: Champs-Elysées Clémenceau
Tarif : 10 € (Adhérent) 14 €
(extérieur)
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Vidéo
de présentation
15 Janvier Musée
d'Art Moderne
DECORUM : Tapis et Tapisseries d’Artistes
Une présentation d’une centaine de
tapis et Tapisseries d’artistes surtout du XXème
siècle, modernes et contemporains, ponctuée avec
des pièces anonymes et plus anciennes (Fernand Léger,
Pablo Picasso, Brassaï…) et contemporains (Dewar
& Gicquel, Vidya Gastaldon, Mike Kelley…).
Hélène Frances
GREGOR Totem n° 5
Jusqu’à la fin du XIXème siècle,
les peintres se limitaient au dessin du carton destiné
à être tissé ou à la représentation
de tapis orientaux dans leurs tableaux (Lotto, Holbein, Delacroix).
Au cours du XXème siècle, les artistes
tissent eux-mêmes leurs tapis en faisant référence
à des pièces anciennes ou en utilisant des motifs
ethniques et géométriques.
Pour les artistes du XXème siècle, une troisième
voie, entre l’art et le design, la peinture et la sculpture
est possible : un art souple, aux avant-gardes de l’abstraction
puis d’installation.
Nathalie Du Pasquier, Equador
1986
Directeur artistique invité, l’artiste
londonien Marc Camille Chaimowicz a conçu une scénographie
inédite et en collaboration avec l’architecte Christine
Llex Beinemeier. Jean Philippe Antoine, professeur d’esthétique,
diffuse une programmation de « musique d’ameublement
» en fond sonore de l’exposition.
Depuis les années 2000, de jeunes artistes
contemporains attirés par l’artisanat et le décoratif,
produisent des pièces tissées originales (Caroline
Achaintre, Pae White). L’exposition va ainsi à
l’encontre des idées reçues présentant
la tapisserie comme un art mineur ou anachronique.
Elle permet, par ailleurs, de renouer avec une
histoire peu connue du musée qui possédait un
département ’Art et Création Textile’
dans les années 1980.
L’exposition… ménage des confrontations,
crée des parallèles, confond le visiteur et
nous réserve des surprises… mais pas de tapis volant
pour le pays des mille et une nuits !
MUSEE D’ART MODERNE de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson 75116 Paris
Métro ligne 9, Alma Marceau ou Iéna
RER C Pont de l’Alma / Bus/ 32/42/63/72/80/92
Mercredi 15 janvier, Rdv à 12h45 dans le hall
du musée.
Tarifs : Adhérents : 8€ NON
Adhérents : 14€
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29 Janvier - Musée
Zadkine
Exposition : Voyage dans l’ancienne
Russie
Le musée Zadkine se tient dans la maison-atelier où
l’artiste d’origine russe vécut et travailla
de 1928 à sa mort en 1967.
Les collections permanentes sont composées
par les sculptures de l’artiste, du primitivisme des premières
années, au cubisme puis au lyrisme des dernières
années. Elles sont placées dans les salles de
la maison, de l’atelier et dans le jardin.
C’est un petit musée, calme, vert
et lumineux, dans lequel il fait bon flâner.
Le parcours montre la variété de matières
travaillées par le sculpteur, bois, pierre, marbre, et
bronze.
Arrivé à Paris en 1909, Zadkine
devient rapidement l’une des figures majeures du célèbre
mouvement artistique d’avant-garde "l’École
de Paris".La collection du musée, est riche de plus
de 400 sculptures et d’autant d’œuvres sur
papier, gouaches, dessins et photographies documentaires. Rénové
en 2011-2012, le musée a rouvert ses portes le 10 octobre
2012, dans des locaux de bois et de chaux, lumineux, qui mettent
en valeur le charme des lieux.
En plus de la découverte du musée Zadkine, nous
aurons une visite commentée de l’exposition temporaire
:
« Voyage dans l’ancienne Russie
»
Le 3 mai 1909, Sergueï Mikhaïlovitch
Procoudine-Gorsky (1863-1944), pionnier de la photographie couleurs
et d’un procédé de prise de vues restituant
les couleurs avec une fascinante précision, est reçu
au palais du Grand duc Mikhaïl Alexandrovitch, à
Saint-Pétersbourg.
Grand amateur de photographie, le tsar qui assiste
à la projection, est émerveillé par les
images qui apparaissent sur la grande pièce de tissu
de plusieurs mètres, tendue pour l’occasion. A
l’issue de la projection, Procoudine-Gorsky obtient de
sillonner l’Empire et de s’engager dans l’ambitieux
travail de reportage dont il rêvait.
Installé à bord d’un wagon spécialement
aménagé, empruntant un bateau à faible
tirant d’eau, souvent seul moyen de progression possible,
Procoudine-Gorsky réalise entre 1909 et 1916, des milliers
de clichés sur verre ; voyage dans les régions
de l’Oural, de la Volga, de Mourmansk, en Sibérie,
au Daghestan, en Azerbaïdjan, au Kirghizistan, en Ouzbékistan,
séjournant dans les villes mythiques de Boukhara et de
Samarkand.
Sorties de Russie en 1918, près de 2000
de ces plaques de verre furent acquises par la Bibliothèque
du Congrès à Washington, en 1948. Les images dont
elles sont le support fragile, stockées dans des malles,
demeuraient ignorées depuis près d’un siècle.
La puissance d’évocation d’une centaine d’entre
elles, que seule la technologie du virtuel permet aujourd’hui
de restituer, est à découvrir en l’année
de commémoration du cent-cinquantième anniversaire
de la naissance de Procoudine-Gorsky.
Etonnamment contemporaines, ces images d’une
Russie d’avant la Révolution, sont celles d’une
Russie qui fut pour partie celle de Zadkine, né à
Vitebsk, en 1890. Leur présentation sur les lieux où
celui-ci vécut est une invitation à un saisissant
voyage, à la croisée d’une double géographie
: celle d’un monde que l’on croyait à jamais
disparu et d’un territoire que l’on ne pouvait imaginer
atteindre. L’un et l’autre se trouvant révélés
par la magie d’images abolissant le temps, qui, à
un siècle de distance, par la grâce de leurs couleurs,
font se conjuguer le passé au présent.
Mercredi 29 janvier-Rdv à 13h45
Tarif : 8 € (adhérent), 14 € (extérieur)
Musée Zadkine, 100 bis, rue d'Assas - 75006 Paris
Métro : Notre-Dame des Champs, Vavin
RER B : Port-Royal - bus : 38, 82, 83, 91
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février
4
Février - Musée Maillol - Les ÉTRUSQUES
Un hymne à la vie
Le peuple Étrusque eut, avant Rome, un rôle de
tout premier plan
parmi les grandes civilisations méditerranéennes.
Cette exposition raconte l’extraordinaire aventure de
ce peuple de marins et de marchands qui s’est développé
entre le IVe au Ier siècle avant J.-C.
L’architecture est le fil conducteur de
ce parcours où sont présentés les cabanes
primitives, les intérieurs raffinés des maisons
princières, les terres cuites richement décorées,
et les demeures patriciennes : 250 œuvres des grandes cités
de l’Étrurie antique illustrent tous les aspects
de la culture Étrusque : La religion, l’écriture,
l’armement, le sport, l’érotisme, la peinture,
la sculpture, l’artisanat, (l’orfèvrerie,
bronze, céramique) de cette confédération
: Véies, Cerveteri, Tarquinia et Orvieto
Ce sont les différents aspects de la vie
quotidienne de cette civilisation gaie et cosmopolite qui seront
évoqués dans l’exposition à travers
des grandes cités.
Les fouilles archéologiques terrestres
et sous-marines ont mis à jour l’importance des
exportations en provenance d’Étrurie et en particulier
vers la région du Languedoc et de la Provence: Aux côtés
du vin et de l’huile transportés dans des amphores
pointues de terre cuite, le sel est une denrée stratégique
indispensable pour la conservation des aliments.
RDV : Mardi 4 Février - 13H45
précises dans le Hall - Entrée réservée
aux Groupes qui se situe sur la rue de Grenelle :
Musée Maillol - 59/61 rue de Grenelle -
75007 PARIS
Métro : rue du bac Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94, 95
Vélib : boulevard Raspail
Tarif : Adhérents : 10 € /
Non Adhérents : 16 €
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12
février - MUSEE DES ARTS DECORATIFS
Organisme privé, association loi 1901,
les Arts décoratifs furent créés en 1882
dans le sillage des expositions universelles par des collectionneurs
soucieux de valoriser les beaux-arts appliqués et de
tisser des liens entre industrie et culture, création
et production.
Le musée des Arts Décoratifs doit
son enrichissement aux nombreux donateurs et mécènes
de l’institution.
Le nouvel aménagement du musée des
Arts Décoratifs a permis de redéployer les espaces
et d’intensifier l’offre afin de refléter
au mieux l’extrême variété des collections.
Aux espaces dévolus à la mode et à la publicité
ont été ajoutés : la galerie des bijoux,
la galerie d’étude, la galerie des jouets, la galerie
d’actualité et la grande nef.
Une programmation active s’établit
selon deux axes qui n’ont cessé de se renforcer
depuis la réouverture : faire valoir la richesse des
collections d’une part et ouvrir largement le musée
à la création contemporaine d’autre part.
Pour cette première fois, nous ferons la
visite découverte des collections permanentes, du XIXe
siècle à la période contemporaine, qui
offre une première approche en mettant l’accent
sur certaines "periods rooms" (reconstitution des
univers de l’époque) et sur quelques chefs-d’œuvre
du musée.
parmi les periods rooms :
L’appartement privé de Jeanne Lanvin par A.A. Rateau
Et pour les chefs-d’œuvre :
cabinet de Ruhlmann
luminaire de Jean Royère
Grand vase de François Décorchemont en pâte
de verre moulée
RDV : Mercredi 12 Février 2014, RDV
à 14h45 dans le hall du musée
107 rue de Rivoli Paris 1er.
Tarif : 10€ (adhérent), 16€
(non adhérent)
Pour en savoir un peu plus :
le site des Arts Décoratifs
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Mars
11
Mars - Les IMPRESSIONNISTES en privé
Le Musée MARMOTTAN MONET fête son 80ème anniversaire
1934-2014
Cent chefs-d’œuvre de Collections Particulières
vont être pour la première fois montrés.
LE 11 MARS Célébrons ensemble
cet anniversaire
Eugène BOUDIN Bénerville plage
Paul Cézanne les géraniums
Cinquante prêteurs se sont associés
avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des
prêts en provenance de France, des États Unis, du
Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie.
Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres
graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène
Boudin, Johan Barthold Jongkind, Édouard Manet, Frédéric
Bazille, Claude Monet, Pierre- Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille
Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot,
Arma Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès
et Auguste Rodin, permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme
à travers des œuvres inédites.
L’exposition présente d’abord les prémices
de ce mouvement. Elle continue avec son éclosion vers 1874,
puis les années 1880-1890, quand le groupe se disloque
pour laisser place au génie créatif de chacun.
Enfin l’œuvre ultime de maîtres tels Renoir,
Pissarro, Sisley et Monet, ouvre une fenêtre sur l’art
moderne et clôt la manifestation.
Camille COROT Le cavalier sur la route
Armand Guillaumin quai de la Rapée
Edgar Degas La Petite danseuse de 14 ans
L’accrochage, chronologique, commence par des paysages
de J-B-C Corot, Johan Barthold Jongkind et E. Boudin, dont, de
ce dernier, la Plage de Bénerville, format hors du commun.
Le Bar aux Folies Bergères d’E. Manet et Terrasse
à Méric de F. Bazille conclue la première
partie.
Chaque artiste est représenté à travers
une dizaine de toiles couvrant sa carrière.
Sur les planches de Trouville, Hôtel des Roches Noires
de Monet…en passant par une jeune inconnue portraiturée
par B. Morisot en 1871, une Meule de C. Pissarro…sont des
exemples des années 1870.
Le tournant Loing à Moret d’A .Sisley (1886), les
Jeunes filles au bord de la mer d’A. Renoir (vers 1890),…sont
en revanche des travaux typiques du XIXème siècle.
A côtés de ces toiles, l’exposition dévoile
deux exceptionnelles sculptures, la Petite danseuse de 14ans par
Degas et le Penseur, en terre cuite, d’Auguste Rodin.
Notre RDV au Musée MARMOTTAN 12H45 à l’entrée
le 11 Mars 2014-
2 rue Louis Boilly 75016 Métro : La Muette (ligne 9)
Bus : 22-32-52-63 PC
Tarifs : Adhérents : 10€ NON adhérents
: 16€
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20
Mars - CITE DE LA CERAMIQUE DE SEVRES
La Manufacture nationale de Sèvres, fondée
en 1740 à Vincennes puis déplacée à
Sèvres en 1756, a pour mission de produire des objets d’art
en porcelaine grâce à des techniques rigoureusement
manuelles.
Vase Neptune
En janvier 2010, la Manufacture nationale de Sèvres et
le Musée national de la céramique ont été
réunis et rejoints par le Musée national Adrien
Dubouché de Limoges ; il devient la Cité de la céramique
– Sèvres & Limoges.
Service Catherine II de Russie
La Cité de la Céramique développe la création
et la production de porcelaine mais a aussi une politique patrimoniale
et de recherche scientifique.
E.M. Falconet L’Amour menaçant
La Cité propose dans ses espaces, à Sèvres
comme à Limoges, outre une présentation permanente
d'une partie de ses collections céramiques et vitriques,
une programmation riche d'expositions temporaires tout au long
de
l'année, accompagnée de publications.
Poseur d’émail
La faience, la porcelaine tendre, dure, le biscuit, le grès,
autant de différences à découvrir lors de
notre visite.
FX Lalanne - Bar aux autruches
Nous visiterons deux ateliers, un de fabrication et un de décoration.
RDV LE JEUDI 20 MARS A 13H45 - Cité de
la Céramique
2 place de la Manufacture - 92310 SEVRES
Métro Pont de Sèvres, sortie N°2, traverser
le pont.
TARIFS: 8 € adhérent, 14 € non adhérent
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28 Mars
- Galeries Nationales du Grand Palais
Moi, Auguste, Empereur
de Rome
.
L’empereur Auguste sur un timbre Italien
Cette exposition est consacrée à Auguste, fils
adoptif de Jules César, qui régna en maître
sur l’Empire romain pendant plus de quarante ans.
Quelque deux mille ans après la mort du premier empereur
romain, héritier de Jules César, Auguste est remis
à l’honneur par cette brillante exposition qui fait
revivre les grandes heures de l’empereur et l’effervescence
artistique de son règne qui a duré pendant une quarantaine
d’années.
Une sélection de statues, de reliefs sculptés,
de fresques, de pièces de mobilier ou d’argenterie
ainsi que la reconstitution d’une villa installée
sur les pentes du Vésuve ou de tombes découvertes
en Gaule révèlent les transformations du cadre de
vie des Romains pendant cet âge d’or.
L’exposition dresse le portrait d’un homme qui présente
une figure à multiples facettes ; homme de pouvoir habile,
il sera également un mécène avisé
qui aura côtoyé des artistes au rang desquels figurent
Virgile, Horace, Tite-Live et Ovide.
Auguste au musée du Louvre
Un peu d’histoire :
Auguste est le premier empereur romain de l’Histoire, sacré
en 27 avant Jésus-Christ. Sa mère est la nièce
de Jules César et, faute de descendance, ce dernier l’adopte
dans son testament. Le jour où César est assassiné,
Auguste qui s’appelle alors encore Octave, entame un bras
de fer avec Marc-Antoine pour accéder à la tête
de l’Empire romain.
Cette épopée historique est racontée dans
cette exposition du Grand Palais grâce à des effigies
des protagonistes concernés, une iconographie de la victoire
et, déjà, de nombreux portraits d’Auguste
qui témoignent de son image parfaitement contrôlée.
Organisé par la réunion des Musées nationaux,
l'exposition s’attache également à mettre
en exergue l’âge d’or de l’Empire romain
qu’Auguste contribua à pacifier et dont il réforma
les institutions.
Par ailleurs, le parcours évoque l’adhésion
des élites au nouveau régime politique, l’importance
de l’art à l’époque et l’image
d’Auguste, dans les provinces. On y découvre quelques
prêts exceptionnels.
Etape décisive dans l'Histoire antique,
le règne du premier empereur, Auguste a duré plus
de quarante ans.
Ses contemporains se nomment Jules César, Cléopâtre,
Virgile, Ovide, Mécène et Jésus.
Cette exposition est organisée par la Réunion des
musées nationaux – Grand Palais et le musée
du Louvre, avec l’Azienda Speciale Palaexpo – Scuderie
del Quirinale et les musées du Capitole, Rome.
Vendredi 28 Mars, Rdv à 13h50 :
- Soit au pied de l’escalier en cas d’affluence,
file réservée aux groupes,
- Soit dans le hall à droite à l’espace groupes;
Galeries nationales du Grand Palais, Entrée Clémenceau,
métro Champs Elysées Clémenceau.
Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent)
Gratuit carte Sésame (chèque de caution de 10€/personne)
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Avril
Jeudi
3 Avril - L’Abbaye du Val-de-Grâce
Dès le 11ème siècle, il existait
une abbaye de bénédictines à Bièvres,
qu’Anne de Bretagne prit sous sa protection
et qui prit alors le nom de Val-De-Grâce de Notre-Dame de
la Crèche.
En 1621, Louis XIII autorisa la construction d’une
abbaye à Paris afin d’y transférer celle de
Bièvres dont Anne d’Autriche se
déclara fondatrice. L’Œuvre d’une Reine…
Contrairement à la plupart des Abbayes,
son cloître ne se trouve pas contre l’église
mais après une première cour.
vue sur le cloître et son jardin à
la française
Ses galeries classiques à fenêtres surmontées
de deux étages de galeries et d’un comble à
« mansardes », courent autour d’un jardin à
la française avec l’ancien pavillon d’Anne
d’Autriche.
Outre abriter l’École d’application
du Service de santé des armées, l’ancien couvent
présente un intéressant Musée du service
de Santé et de la pharmacie.
Célèbre et prospère jusqu’à
la fin du XVIIIème siècle, l’Abbaye Notre
dame du Val de Grâce, pourtant mausolée royal comme
la Basilique de Saint Denis, fut épargnée par les
destructions révolutionnaires.
Le règlement du 30 floréal an IV
le transforme en hôpital d’instruction, c’est
la naissance de l’École du Val-de-Grâce. Ce
n’est que le 9 août 1850 qu’est créée
l’École d’application de médecine militaire.
L’Église, dont le cœur formé
d’une vaste rotonde, autour de laquelle rayonne une nef
de trois travées, précédé d’un
vestibule et flanqué de trois chapelles formant les bras
d’une croix : les chapelles du St Sacrement et Sainte-Anne
et le chœur des religieuses dédié à
St Louis.
La chapelle Saint-Louis est l’ancien chœur
des bénédictines qui communiquait avec le couvent.
Le baldaquin, par Gabriel Le Duc et la Nativité
du maître-autel, par Michel Anguier
Cette vaste entreprise réunit les meilleurs artistes connus
à Paris au milieu du XVIIème siècle :
les architectes Mansart Lemercier, Le Muet; les sculpteurs issus
de la maîtrise, les frères Anguier de la ville royale
d’Eu et le flamand De Buyster; les peintres religieux Jean-Baptiste
et Philippe de Champaigne, Pierre Mignard Le Romain et beaucoup
d’autres encore… appelés plus tard à
Versailles.
Notre RDV : jeudi 3 Avril 13h15 au Val de Grâce
devant la grille d’honneur :
1 Place Alphonse Laveran 75230 métro : Port Royal Tél
: 01 40 51 51 92
Tarifs : 10€ (Adhérents) 16€ (Non Adhérents)
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28
Avril - JOSEPHINE
A l’occasion du bicentenaire de la mort de
l'impératrice Joséphine, survenue le 29 mai 1814
dans son château de Malmaison, le Musée du Luxembourg
consacre une exposition à l'une des femmes qui a le plus
marqué l’histoire de France.
Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie voit le jour sur la
paroisse des Trois-Ilets en 1763. Elle est mariée au vicomte
Alexandre de Beauharnais qui lui donnera deux enfants, Eugène
en 1781 et Hortense en 1785. Vite séparé, le couple
se retrouve en prison au moment de la Terreur. Si Alexandre est
guillotiné en juillet 1794, elle est sauvée par
la chute de Robespierre et devient l'une des égéries
du nouveau régime, le Directoire.
Elle devient la première dame de France lorsque Napoléon
prend le titre de Premier Consul en novembre 1799. Cette même
année, elle achète la Malmaison. Rien ne va désormais
arrêter son élévation, et le 2 décembre
1804 elle est couronnée impératrice des Français
des mains même de Napoléon.
Ne pouvant donner à l'Empereur cet héritier tant
désiré, elle devra accepter le divorce en décembre
1809 et passera alors son temps entre voyages, enrichissement
de ses collections de peintures, de sculptures ou d'antiques et
passion pour les sciences naturelles.
A la chute de l'Empereur, elle se rapproche du tsar Alexandre.
L'exposition permettra d'évoquer, outre sa vie, tous les
domaines dans lesquels Joséphine a laissé son empreinte,
à commencer par les arts décoratifs, en montrant
le luxe de ses ameublements et de sa table, la mode à travers
l'élégance et la richesse de ses toilettes et de
ses bijoux.
RDV le 28 avril à 12H30 au Musée
du Luxembourg-19 rue de Vaugirard 75006 Paris
métro St Sulpice ou Mabillon
Tarif : 10€ (adhérent), 16€ (non adhérent)
Gratuit carte Sésame (chèque de caution de 10€/personne)
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Mardi
13 Mai - CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS
La Cité pour la Paix
Bâtiment central d’accueil et administratif au
début des années 30.
Le premier groupe de bâtiment construit fut, en 1925, la
fondation DEUTSCH DE La Meurthe.
Une utopie centenaire
La cité universitaire de paris est née au lendemain
de la première guerre mondiale du rêve et de la volonté
d’hommes d’exception.
André Honndrat, ministre de l’instruction publique,
Émile DEUTSCH de la Meurthe industriel et mécène
et Paul APPELL, recteur de l’université de Paris,
souhaitaient contribuer à la construction d’un monde
de paix en créant un lieu dédié aux échanges
internationaux où la jeunesse du monde apprendrait à
vivre ensemble.
Après 1945, l’effort se poursuivra. Aujourd’hui,
elle constitue un site unique. Son parc de 34 hectares abrite
37 résidences, dont 4 classées ou inscrites au titre
des Monuments historiques.
Certaines ont été conçues par des grands
noms de l’architecture, tels que le Corbusier, Willem Dudok,
Lucio Costa, Claude Parent, Albert Laprade... Certains des bâtiments
évoquent l’architecture de leurs pays d’origine.
...............
L’Ex maison du Cambodge d’Alfred
Audoul ............. Celle du Japon de Pierre Sardou
D’autres sont construits sur le modèle classique
de collèges anglais, certains enfin sont marqués
par le courant du XXe siècle.
Maison du Brésil de Le Corbusier et Lucio Costa (inscrite
aux monuments historiques)
Fondation suisse (classée aux monuments
historiques) façade sud de Le Corbusier
Nous avons rendez- vous dans cette enclave exceptionnelle
à Paris le mardi 13 mai à 14h,
Cité U, 17 boulevard Jourdan 75014, face au RER Cité
Universitaire ou Tramway T3
Tarif Adhérents : 10 € Tarif NON
adhérents : 16€
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21 Mai
- PARIS 1900 – La ville spectacle - Petit Palais
L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle »
invite le public à revivre les heures fastes de la capitale
française au moment où elle accueille l’Exposition
Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle. Plus
que jamais la ville rayonne aux yeux du monde entier comme la
cité du luxe et de l’art de vivre. Plus de 600 œuvres
– peintures, objets d’art, costumes, affiches, photographies,
films, meubles, bijoux, sculptures… - nous plongeront dans
le Paris de la Belle Epoque.
Les innovations techniques, l’effervescence culturelle,
l’élégance de la Parisienne seront mis en
scène comme autant de mythologies de ce Paris dont la littérature
et le cinéma n’ont cessé depuis de véhiculer
l’image dans le monde entier.
Dans une scénographie inventive intégrant le tout
nouveau cinématographe au fil du parcours, nous serons
conviés à un voyage semblable à celui des
51 millions de touristes qui affluèrent à Paris
en 1900.
Le parcours organisé autour de six « pavillons »
débute par une section intitulée « Paris,
vitrine du monde » évoquant l’Exposition Universelle.
A cette occasion, les nouvelles gares de Lyon, d’Orsay et
des Invalides sont construites tout comme la première ligne
du « métropolitain ».
Des projets architecturaux, des peintures, des films mais aussi
de pittoresques objets souvenirs et des éléments
de décors sauvegardés, rappelleront cette manifestation
inouïe.
Mais Paris 1900 ne saurait se résumer à l’Exposition
Universelle : la Ville lumière proposait bien d’autres
occasions d’émerveillement et de dépenses.
Dans les magasins de luxe et les galeries d’art, les amateurs
pouvaient découvrir les créations des inventeurs
de l’Art Nouveau, présenté ici au sein d’un
second pavillon dédié aux chefs-d’œuvre
de Gallé, Guimard, Majorelle, Mucha, Lalique…
Mucha La Nature, 1899-1900
La troisième section dévolue aux Beaux-arts démontre
la place centrale de Paris sur la scène artistique.
À cette époque, tous les talents convergent vers
la capitale pour se former dans les ateliers, exposer dans les
Salons et vendre grâce aux réseaux montants des galeries
d’art.
Des toiles du finlandais Edelfelt, de l’espagnol Zuloaga
ou de l’américain Stewart, évoqueront ce climat
international.
Mais l’accrochage confronte aussi les œuvres de Cézanne,
Monet, Renoir, Pissarro, Vuillard, avec celles de Gérôme,
de Bouguereau ou Gervex, gloires acclamées tant de l’Académisme
que de l’Impressionnisme enfin reconnu, du Symbolisme tardif
ou de figures plus nouvelles, comme Maillol ou Maurice Denis,
tandis que triomphe l’art d’un Rodin.
Henri Gervex, Une soirée au Pré-Catelan,
1909.
Paris, Musée Carnavalet
Puis nous découvrirons les créations d’une
mode parisienne triomphante qui affichaient son succès
dès l’entrée de l’Exposition Universelle
dont la porte monumentale était surmontée d’une
figure de Parisienne habillée par Jeanne Paquin.
Prête à sortir, La Parisienne porte une robe d’après-midi
dont les broderies de jais et les applications de velours rehaussent
le noir intense. Les drapés disposés sur les hanches
s’inspirent de la robe à panier du 18e siècle
dont l’art est alors remis au goût du jour par de
grands collectionneurs parisiens.
La Femme aux gants dite La Parisienne
Charles-Alexandre GIRON
Les maisons de couture de la rue de la Paix attirent un monde
cosmopolite et richissime, qu’imitent les midinettes. Les
plus beaux trésors du Palais Galliera, telle la célèbre
cape de soirée signée du couturier Worth, seront
accompagnés de grands portraits mondains et d’évocation
du monde des modistes et des trottins sous le pinceau aussi bien
de Jean Béraud que d’Edgar Degas.
Les deux derniers pavillons offriront une plongée dans
le Paris des divertissements : des triomphes de Sarah Bernhardt
à ceux d’Yvette Guilbert, de Pelléas et Mélisande
de Debussy à l’Aiglon de Rostand, de l’opéra
au café-concert, du cirque à la maison close. Autant
d’illustrations des côtés brillants et obscurs
d’une cité qui se livrait sans compter afin de conforter
l’idée qu’elle demeurait la capitale du monde
et la reine des plaisirs. Les lieux mythiques comme le Moulin
Rouge ou le Chat Noir, deviennent les sujets favoris d’artistes
par exemple Toulouse-Lautrec.
Si le mythe de la Belle Epoque a perduré jusqu’à
aujourd’hui, ce n’est pas seulement par contraste
avec l’horreur de la Grande Guerre qui lui succéda,
c’est bien parce qu’il repose sur un foisonnement
culturel réel dont cette exposition veut rappeler la force
inégalée.
-
Plus beau joyau architectural subsistant de l’année
1900 à Paris, le Petit Palais consacre enfin à cette
époque phare une grande exposition: un juste hommage comme
jamais Paris ne l’avait encore proposé.
Mercredi 21 mai, Rdv à 10h45, espace
accueil des groupes au sous-sol du musée,
Petit Palais, Avenue Winston Churchill, Métro Champs-Elysées-Clémenceau.
Tarif : 10€ (adhérent) – 16€
(non adhérent)
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MARDI 3 JUIN - IL ETAIT
UNE FOIS L’ORIENT-EXPRESS
Une locomotive, trois voitures
ainsi qu’un wagon-restaurant
ont été installés sur le parvis de l’Institut
du Monde Arabe.
A l’origine de ce projet fou, né à la fin
du XIXe siècle, il y a un personnage hors normes, l’homme
d’affaires belge Georges Nagelmackers. C’est lui qui
a rêvé puis imaginé un train de luxe, palace
sur boggies, traversant les frontières et les continents
avec ses sleeping cars et son wagon-restaurant.
Pendant trois quarts de siècle, entre 1883 et 1956, l’Orient
Express enchante l’histoire et parfois la fait.
Il fut en effet le théâtre d’évènements
politiques majeurs : ses couloirs feutrés comme la salle
du wagon restaurant ont été parmi les champs d’action
de la diplomatie européenne.
Ce train de luxe est un chef d’œuvre : plafonds en
cuir repoussé de Cordoue, bas-reliefs en cristal Lalique,
tapisseries des Gobelins, rideaux en velours de Gênes, argenterie,
nappes précieuses et verres fins en cristal. A la table
du wagon-restaurant, la cuisine qui reflète chaque pays
traversé est digne des plus grands restaurants parisiens
Cette exposition ne montrera pas seulement de beaux objets, de
beaux paysages.
La prouesse technique des ingénieurs et des banquiers ne
bouleverse pas seulement la géographie des territoires
que le train traverse. C’est presque un siècle d’histoire
qui défile sous nos yeux, un siècle
d’événements qui transforment la carte du
monde, un siècle au cours duquel naît dans la douleur
sur les ruines de l’empire ottoman, le monde arabe contemporain.
Un périple fascinant est mis en vitrine dans de grandes
malles géantes particulièrement évocatrices.
Images documentaires, bandes d’actualité et extraits
de films évoquent le riche patrimoine littéraire
et cinématographique inspiré par l’Orient
Express.
RDV LE MARDI 3 JUIN A 15H15 - à l'accueil groupe
de l'INSTITUT DU MONDE ARABE
1 RUE DES FOSSES SAINT-BERNARD PARIS 5
Métro Jussieu
Adhérents 10€ non adhérents 16€
Imprimer ICI le .PDF de présentation
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