Programme des visites culturelles

Saison 2009 / 2010

 


Mai, Juin 2010


1) Mardi 25 mai, musée MARMOTTAN : Femmes peintres et salons au temps de Proust

Le musée Marmottan Monet présente l'exposition Femmes peintres et salons au temps de Proust, de Madeleine Lemaire à Berthe Morisot . Pour cette occasion, le rez-de-chaussée de l'hôtel particulier de la rue Louis Boilly se prête à la reconstitution de l'ambiance brillante et feutrée des salons 1900. Plus d'une centaine de témoignages datant des années 1875 à 1910 – tableaux, aquarelles, lettres, bijoux, objets, manuscrits, partitions de musique – viennent ressusciter la présence de ceux et de celles qui en furent l'âme vibrante et spirituelle. Les œuvres, qui proviennent de collections privées ou des réserves de musées, n'ont pour la plupart jamais été vues du public.

 

RDV à 14h15, 2 Rue Louis Boilly, 75016 Paris, métro Muette (ligne 9)
TARIF : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

Le dossier de presse de l'exposition en PDF

* * *

2 ) Lundi 7 juin, Galeries nationales du Grand Palais :

La Voie du Tao, un autre chemin de l'être

Les Galeries nationales, en coproduction avec le musée des arts asiatiques

Guimet, consacrent pour la première fois en Europe une grande manifestation au Taoïsme.
L'exposition « La Voie du Tao, un autre chemin de l'être » familiarise le public occidental avec un mode de pensée et une conception de l'homme dans l'univers qui lui sont fondamentalement étrangers. Bien sûr, beaucoup ont déjà entendu parler du Taoïsme, du yin et du yang, avec son élégant symbole graphique ou encore du qi gong, cette gymnastique du souffle que l'on pratique en plein air… Mais tout ceci, en dépit de son charme, reste très mal connu. Les différents thèmes abordés et illustrés dans cette exposition, permettront au visiteur de comprendre les démarches philosophiques, poétiques, religieuses et scientifiques qui font du Taoïsme « une autre façon de vivre », dont le souci ultime s'apparente à la recherche d'un accord harmonieux et pérenne entre l'homme et l'univers.

Avec près de 250 œuvres très diverses, de la peinture à la sculpture, de la céramique à l'art du bronze ou du textile, l'exposition permet de « voir » comment le Taoïsme s'est exprimé au fil des siècles à travers quelques grands thèmes fondateurs, et dévoile de façon transversale et inédite les plus beaux objets des collections du musée Guimet , d'Europe, des Etats-Unis et de Taiwan. Souvent méconnues ou bien détournées de leur véritable contexte, ces œuvres retrouveront ici leur sens plein et entier.

Le Taoïsme n'est pas une religion au sens où nous l'entendons généralement, à savoir, inféodée à un dieu unique et créateur, mais plus simplement un mode de vie, un état d'esprit autorisant une pluralité d'attitudes et, par conséquent, d'écoles.
Le Taoïsme est un mode de pensée qui exalte la vie et fait le pari du bonheur des êtres sur terre et au-delà. Il offre à l'appui de ses théories, l'image de la joie rayonnante qui illumine le saint de l'intérieur et se propage à l'extérieur, accessible à tous sans exception.
Les fondements philosophiques du Taoïsme étaient déjà présents dans la société chinoise longtemps avant que ne fut établi un « Taoïsme religieux » à la fin du IIe siècle de notre ère, structuré comme une véritable religion, avec un panthéon, des textes sacrés, une prêtrise, une organisation en paroisse, des temples et des adeptes se réclamant de cette école.
C'est le développement ultérieur du confucianisme, puis l'intrusion du bouddhisme, qui - liés à d'autres aléas historiques – ont largement occulté aux yeux de l'Occident l'omniprésence religieuse et culturelle du Taoïsme en Chine. La réédition et la diffusion des textes sacrés du canon Taoïste en 1926, alors menacés de disparaître, a permis que s'engage un effort de traduction, d'analyse et d'interprétation qui permet d'inscrire à nouveau le taoïsme dans le concert des religions du monde.

 

RDV à 15h10, dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.
Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte sésame adhérent.

* * *

3) Jeudi 10 juin : exposition Lucian Freud au centre Georges Pompidou

  Lucian Freud, aujourd'hui âgé de 88 ans, est une figure de la peinture contemporaine. Cet artiste, parmi les peintres vivants les plus importants au monde, n'avait pas été exposé en France depuis la première rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou en 1987. Hommage inédit, l'exposition présente un ensemble exceptionnel de tableaux retraçant son œuvre : une cinquantaine de peintures de grand format, complétées par une sélection d'œuvres graphiques en provenance, pour la plupart, de collections particulières, ainsi que des photographies de l'atelier londonien de l'artiste.

L'exposition s'organise autour du thème de l'atelier, ce huis-clos qui fonde la peinture et la pratique de Lucian Freud. Elle réunit, dans un espace de plus de 900 m2 , les principales grandes compositions du peintre dites Large Interiors, les variations autour des maîtres anciens, la série des autoportraits et les récents et imposants portraits de Leigh Bowery ou de Big Sue, chefs-d'œuvre du peintre.

La singularité du travail de Lucian Freud tient en grande part au traitement minutieux et quasi obsessionnel du portrait et du nu fondé sur une approche absolue du métier de la peinture. « Je veux que la peinture soit chair (…) » ou encore « Pour moi le tableau est la personne » dit-il... Le modèle est observé dans le monde clos de l'atelier, laboratoire du peintre.

Lucian Freud ne peint que ce qu'il place au sein de cet espace; il y installe ses modèles selon des mises en scène précises, mettant en jeu le mobilier et les objets raréfiés de l'atelier, accessoires récurrents et reconnaissables des compositions : plante verte, canapé crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs maculés de peinture. Les quelques paysages construits selon des angles de vue en plongée, serrés, sont peints en général depuis ses fenêtres ou son seuil. Ainsi, les adresses successives de ses ateliers constituent des éléments de titre ou de datation (w11, w9…), depuis celui de Paddington où il s'installe en 1943 pour trente ans, jusqu'à la maison de Notting Hill en passant par le loft de Holland Park.

Le thème de l'atelier porte en lui la métaphore de la peinture : le huis-clos entre le peintre et son modèle (depuis Rembrandt en passant par Courbet et Picasso), l'espace de la peinture – représentation du réel, processus de création -, la figure de l'artiste – autoportraits et relecture des maîtres.

Jeudi 10 juin, RDV à 15h dans le hall à l'accueil des groupes.
Tarif 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

le programme en .pdf pour impression

 


Janvier, Février, Mars et Avril 2010.


 

1) Vendredi 8 janvier - «  Arts sacrés du BOUTHAN  » Musée GUIMET  


Cette exposition réunit pour la première fois une centaine d'œuvres bouddhiques prêtées par divers temples et monastères du Bhoutan, royaume himalayen situé entre le Tibet et l'état indien de l'Assam, et qui constitue une enclave miraculeusement préservée et vivante du bouddhisme tibétain. Objets de culte, ces pièces n'avaient jamais pour la plupart été présentées en dehors du Bhoutan. Composée d'une majorité de thangkas, peints ou brodés, parfois de très grandes dimensions, mais aussi de sculptures métalliques et de quelques objets liturgiques, s'échelonnant du VIIIème au XIXème siècle, l'exposition permettra d'évoquer les traditions artistiques bhoutanaises et ses développements historiques, encore mal connus, à travers divers thèmes iconographiques du bouddhisme tantrique. Il s'agira d'illustrer aussi la diffusion de celui-ci au Bhoutan par l'intermédiaire de grands maîtres indiens et tibétains ainsi que les principales figures religieuses qui jalonnèrent l'histoire du pays. Une série de films exceptionnels et inédits, tournés dans le pays, consacrés aux danses bouddhiques rituelles ou cham , accomplies par les moines lors de certaines grandes fêtes, complètera l'exposition. En outre, deux moines bhoutanais qui accompagneront celle-ci, exécuteront des rituels journaliers, dans un espace aménagé pour l'occasion au sein du musée, et qui sera accessible au public.

L'exposition est aussi une manière de célébrer le centenaire du règne de la dynastie Wangchuck et l'adoption par le Bhoutan, en 2008, de sa première constitution.

Vendredi 8 janvier
RDV à 9h45 dans le hall du musée, 6 Place d'Iéna, métro Iéna.
Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

 

2) 13 et 15 Janvier - «  De Byzance à Istanbul  » Galeries nationales du Grand Palais


Sublime porte entre l'Europe et l'Asie, la ville de Byzance, qui devient Constantinople, puis Istanbul, appartiendra tour à tour à la Grèce antique, à l'Empire romain, à l'empire byzantin, à l'Empire ottoman, puis à la Turquie.

L'exposition retrace l'histoire de cette cité où chaque culture s'épanouit dans l'héritage des précédentes.

A travers des peintures, sculptures, bas-reliefs, bijoux, arts décoratifs, témoignages et documents provenant des grandes collections nationales turques et d'autres trésors des collections européennes, l'exposition dresse un panorama chronologique de chacune des périodes, grecque, romaine, byzantine, ottomane et turque.

Elle présente toute la richesse de la ville de sa fondation jusqu'à l'époque moderne.

L'exposition est présentée dans le cadre de la Saison turque en France.

 

Mercredi 13 Janvier - RDV à 16 H 10 dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.

Vendredi 15 janvier - RDV à 13 H 50 dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.

... Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte sésame adhérent à la section...

 

3)  Jeudi 21 janvier : Exposition Soulages - centre Georges Pompidou

Le Centre Pompidou célèbre, par une grande rétrospective, l'œuvre du plus grand peintre de la scène française actuelle, Pierre Soulages. À la veille de son 90 ème anniversaire, Soulages, « peintre du noir et de la lumière », est reconnu comme l'une des figures majeures de l'abstraction.


L'exposition rassemble plus d'une centaine d'œuvres majeures créées de 1946 à aujourd'hui, des étonnants brous de noix des années 1947 - 1949 aux peintures des dernières années (la plupart inédites) qui manifestent le dynamisme et la diversité d'un travail toujours en devenir.
La première partie de l'exposition met l'accent sur la période fondatrice de l'œuvre de Pierre Soulages avec un ensemble important des premières peintures sur papier et des fameux goudrons sur verre, ainsi qu'un choix de peintures parmi les plus représentatives des années 1950 à 1970.
En 1979, Pierre Soulages aborde une nouvelle phase de son travail qu'il qualifiera d'« Outrenoir » où s'affirme la lumière diffusée par reflets sur une surface entièrement recouverte de noir. En se concentrant sur ce pigment unique et sur la relation du noir à la lumière, il conçoit un espace pictural qui, en dépit de l'emploi d'une seule couleur, se situe à l'opposé du monochrome dans la trajectoire de l'art moderne.

L'exposition met clairement en évidence cette « peinture autre » dans toute sa diversité.


Jeudi 21 janvier

RDV à 15 H 00 dans le hall, à l'accueil des groupes, centre Georges Pompidou.

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent).

 

 

4) Vendredi 12 février - Château d'ECOUEN - Musée national de la Renaissance

1 ère partie de notre journée :

exposition : FRANCOIS 1er ET SOLIMAN LE MAGNIFIQUE
Les voies de la diplomatie à la Renaissance

Le musée national de la Renaissance au Château d'Ecouen  évoque, à l'occasion de la saison culturelle turque en France, l'alliance surprenante de deux grands souverains de la Renaissance.

La rivalité grandissante de François 1er et de Charles Quint incite le roi de France à rechercher un allié au-delà de l'échiquier traditionnel : le sultan ottoman. Ce rapprochement marque pour plusieurs siècles les rapports entre les deux puissances, ouvrant ainsi le chemin d'une amitié franco-turque.
L'exposition “ François 1er et Soliman le Magnifique : les voies de la diplomatie à la Renaissance ” retracera de manière très didactique et grâce à un ensemble de documents exceptionnels (archives, lettres, traités, récits d'époque, gravures, objets d'art) les tenants et aboutissants de cette alliance inédite, qui fit scandale à l'époque.
Conçue en deux parties, elle présentera d'une part un volet historique traitant des relations du royaume de France avec l'Empire Ottoman de la fin du Moyen Age à la Bataille de Lépante (1571) et d'autre part un volet iconographique et culturel portant sur la perception du Turc au XVIe siècle dont l'im
age se voit renouvelée au fil des échanges diplomatiques et commerciaux

 

Repas, au restaurant du château : la Plaine de France

2 ième partie : visite du château d'Ecouen

Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France, lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du Musée national de la Renaissance.
Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel. Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorency, qui a grandi dans l'intimité de François 1er, puis prospéré sous la protection de Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art, elle incarne la vision moderne d'un seigneur qui guerroya en Italie et se promit de retrouver un jour sur ses terres l'éblouissement qu'il connut face aux palais transalpins.
Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrût encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale. À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant.
Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

Vendredi 12 février
RDV à 10h au château devant la billetterie
Tarif  : 32€ (adhérent), 40€ (non adhérent)

- Accès par l'autoroute (à 19 km de Paris) : Autoroute A1 depuis la Porte de la Chapelle, sortie n°3, Amiens / Sarcelles / Pierrefitte / Saint-Denis  RD 301, puis RD 316 en direction de Chantilly
- Accès depuis Roissy CDG : Sur la Francilienne (D104) direction Cergy-Pontoise, puis RD 316 en direction de Paris
- Accès par le train (SNCF) : Gare du Nord banlieue : direction Persan-Beaumont / Luzarches par Monsoult
          - Arrêt gare d'Ecouen-Ezanville
          - Puis autobus 269, direction Garges-Sarcelles
          - Arrêt Mairie/Eglise
          - ou rejoindre le musée à pied depuis la gare (20mn) par la forêt.
- Accès par le RER D : RER D en direction de Orry la ville
          - Arrêt Garges Sarcelles
          - Puis prendre l'autobus 269, en direction de Hôtel de ville d'Attainville
          - Descendre à l'arrêt Château d'Ecouen ou Général Leclerc

SNCF Horaires, Infos trafic par serveur vocal : 01 53 90 10 10 (prix d'une communication normale).

* * *

5) Vendredi 19 février  - Musée d'art et d'histoire du judaïsme :

  « Splendeurs et misères des Camondo »

 

 

Cette exposition, présentée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France , retrace l'extraordinaire parcours de cinq générations de la famille Camondo de Constantinople à Paris, du XIX e siècle naissant à 1945. Elle illustre une des facettes de l'aventure passionnante, en dépit de sa fin tragique, qu'a été le processus d'intégration des juifs en France. Les magnifiques collections, d'une valeur aujourd'hui inestimable, que la France a reçues des Camondo témoignent du goût et de la modernité de ces banquiers éclairés et cosmopolites.
Réalisée grâce aux prêts accordés par les institutions héritières des legs Camondo, l'exposition montrera des archives familiales du musée Nissim de Camondo , des peintures du musée d'Orsay ( Boudin , Degas , Delacroix , Jongkind , Manet , Monet , Renoir et Sisley ) ainsi que des œuvres d'art du musée Guimet (sculptures chinoises, estampes japonaises) et du musée du Louvre (mobilier, dessins du XVIII e  siècle).

Vendredi 19 Février

RDV à 13h15 au musée, 71 rue du Temple, métro St Paul ou Rambuteau

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent).

* * *

5) 24 et 26 Mars- Une journée dans les îles 

- Notre Dame de Paris
- Parcours historique de l'île St Louis

 

1) La cathédrale Notre Dame de Paris est sans doute l'église gothique la plus célèbre dans le monde. Elle fut construite à l'emplacement d'une première cathédrale carolingienne, elle-même ayant été précédée de divers édifices, dont probablement un temple romain. Les travaux de la cathédrale actuelle débutèrent en 1160, sous l'évêché de Maurice de Sully qui fit adopter le nouveau style initié 20 ans auparavant à Saint Denis par Suger. Mais, par manque d'argent, la construction du gros œuvre ne s'acheva qu'au XIVe siècle. C'est donc un édifice qui présente des caractéristiques du premier art gothique et d'autres de son apogée, le gothique rayonnant. Bien qu'église épiscopale, sa proximité du palais des rois, alors situé sur l'île de la Cité et l'importance croissante de la capitale des Capétiens, fit de Notre Dame un monument royal et national, beaucoup utilisé à travers les siècles pour diverses cérémonies, dont la plus célèbre reste le Sacre de Napoléon Ier. Aujourd'hui encore, notre République laïque lui accorde une place de choix lors de grandes commémorations nationales. Ce sont toutes les traces et les souvenirs de cette longue histoire, le riche décor et l'architecture, tant extérieure qu'intérieure que nous fera découvrir cette visite.

2) - L'Ile Saint Louis est formée de la réunion de deux îles, l'île aux Vaches à l'est, l'île Notre-Dame à l'ouest. Basses et inondables, elles restèrent longtemps à l'état de nature, servant de pâture, parfois de terrain de jeu ou de duels et pour des cérémonies. L'île actuelle est le résultat de la première grande opération privée d'urbanisme à Paris. Elle fut créée, entre 1616 et 1620, à partir des deux îles existantes, au prix d'énormes travaux de comblement et terrassement, par l'ingénieur Christophe Marie et les entrepreneurs Le Regrattier et Poulletier. Ceux-ci se chargèrent du lotissement et de la construction des quais et deux ponts d'accès. Profitant de l'engouement pour le Marais proche, l'opération, totalement achevée en 1664, fut une grande réussite et un grand succès. La construction de la plupart des hôtels particuliers fut confiée à l'architecte Louis Le Vau qui fit là fortune et devint l'un des architectes les plus prisés de son temps. Ce fut aussi une excellente affaire pour les deux entrepreneurs, tandis que Marie, grugé par ses compères, fut ruiné dans l'entreprise. Aujourd'hui, grâce à la qualité de ses constructions, l'île a peu souffert des injures du temps et a conservé une rare homogénéité qui fait tout son charme.

Deux dates au choix dans la limite des places disponibles:
Mercredi 24 mars ou vendredi 26 mars

RDV : 9 H 45, sur le parvis de Notre Dame, côté droit.

Métro Cité (Ligne 4) ou Saint Michel (ligne 4, RER B et C)

Programme de la journée  :  

10.00  : Visite de Notre Dame, extérieur et intérieur
13.00 : Déjeuner à la cantine de l'île St Louis
15.00  : Visite de l'île Saint Louis
18.00 : Fin de la journée

TARIF : 34€ (adhérent), 42€ (non adhérent) repas compris.

* * *

6) Vendredi 2 Avril - Exposition « EDVARD MUNCH » Pinacothèque de PARIS

 

Le norvégien Edvard Munch (1863-1944) est le premier des grands peintres expressionnistes. L'art de Munch se nourrit des bouleversements de sa vie affective : mort de sa mère et de sa sœur, mariage malheureux. Pétri de ces  réminiscences autobiographiques, il évolue à la fin des années 1890 vers des valeurs universelles. La passion, la jalousie, l'angoisse devant la mort qui forment la trame de ses tableaux ne renvoient plus à la souffrance de l'artiste mais à celle de l'humanité tout entière. Edvard  Munch est la plus parfaite incarnation de l'expressionnisme. Ses thèmes : sexualité, religion, mort, sa technique violente, extrêmement audacieuse et expérimentale pour l'époque, sa palpitante humanité, tout dans son art oblige le spectateur à s'adapter à un univers très personnel, non seulement plastique mais moral. Un art exigeant mais d'une grande intensité. Munch laisse une œuvre bouleversante d'une force incomparable.

 

Deux Horaires au choix dans la limite des places disponibles:

Vendredi 2 Avril - 1 er RDV à 15h15, dans le hall à l'accueil des groupes, 28 place de la Madeleine.

Vendredi 2 Avril - 2 ème RDV à 15h45 (même endroit)

Métro Madeleine (lignes 8,12,14)

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

7) Galeries Nationales du Grand Palais  : Exposition William TURNER

 

William Turner (1775-1851) est considéré comme le plus grand peintre anglais des paysages au XIXe siècle. La singularité de son travail se nourrit du dialogue permanent avec les œuvres des maîtres anciens (Poussin, Le Lorrain, Rembrandt...) et de ses contemporains (Constable, Bonington...).

L'exposition retrace et illustre cette construction de la vision de Turner, riche de rencontres multiples, fortuites ou provoquées, mais toujours opportunes et fécondes, tout au long de sa remarquable carrière.
Elle rassemble plus de 80 tableaux et œuvres graphiques provenant de grandes collections britanniques et américaines, des musées du Louvre, du Prado, et de Londres. Présentée à la Tate, puis aux Galeries nationales et enfin au musée du Prado, cette exposition offre une itinérance et un écho international, à l'instar des influences de Turner.

 

Deux dates au choix :  

•  Lundi 12 avril, RDV à 15h10, dans le hall à l'accueil des groupes, métro Champs Elysées-Clémenceau

•  Lundi 19 avril, RDV à 15h10, même lieu.

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte Sésame adhérent à la section.

 

 

* * *

le programme en .pdf pour impression

 

 



Octobre, Novembre, Décembre 2009.


 

1)- Ponts et quais de Paris, dernière partie.

En suivant les berges de la Seine, et à travers l'histoire de ses ponts et de ses quais, ce cycle de longues promenades , se propose d'évoquer le rôle primordial joué par le fleuve dans la création et le développement de Paris, et dans son histoire multi-séculaire comme de présenter les importantes mutations qu'ont connu ses rives à travers les siècles.

Une dernière promenade, consacrée d'abord au Paris Classique et aux aménagements des berges de la Seine aux 17 ème et 18 ème siècles, suivant les agrandissements successifs du Palais du Louvre et accompagnant vers l'Ouest l'accroissement naturel de Paris. Puis nous verrons comment les Expositions Universelles successives ont modelé le paysage urbain et comment le 20 ème siècle, en repoussant progressivement toute l'activité portuaire du fleuve de l'intérieur de la Ville vers sa banlieue, a totalement changé l'aspect des berges du fleuve.

Attention  : promenade la plus longue du cycle (environ 6 km ). Compter 3 heures et demi.

Deux dates au choix : mercredi 30 Septembre , Vendredi 2 octobre

RDV à 13h30  : place du Louvre / Avenue de l'Amiral Coligny, devant la Mairie du Ier arrondissement,

Métro : L ouvre-Rivoli (Ligne 1)

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)    

 

2)- Musée Jacquemart-André : La collection Brukenthal

Le Musée Jacquemart-André accueille, du 11 septembre 2009 au 11 janvier 2010, les chefs-d'œuvre de la collection Brukenthal , l'une des plus prestigieuses d'Europe centrale qui rassemble des œuvres flamandes des plus grands maîtres du XVème siècle au XVIIème siècle : Van Eyck, Jordaens, Bruegel, Memling ou Teniers.
Sous le commissariat conjoint de Jan de Maere, spécialiste de la peinture flamande des XVI ème et XVII ème siècles et de Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du Musée Jacquemart-André, la première partie de l'exposition est consacrée aux maîtres de l'école flamande dont les œuvres constituent la part la plus riche et la plus prestigieuse de la collection Brukenthal. L 'art flamand était très recherché en Europe, et tout particulièrement à Vienne, par les collectionneurs d'art au milieu du XVIII ème siècle. Samuel von Brukenthal a ainsi pu réunir un éventail remarquable de la peinture flamande du XV ème au XVII ème siècle. L'exposition associera également à cette collection flamande les principaux chefs-d'œuvre appartenant aux autres écoles représentées dans la collection. On y remarquera en particulier des œuvres du Titien, de Lorenzo Lotto ou de Johann Georg Hinz.

Deux dates au choix :

- 4 novembre, RDV à 13h30 devant l'entrée du musée, 158 Bld Haussmann, Paris 8 ième

- 6 novembre, RDV à 10h30 , même adresse que ci-dessus.

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)  

 

  3)- Musée du Luxembourg : Louis Comfort Tiffany, Couleurs et Lumière

Le Musée du Luxembourg présente la première exposition monographique du célèbre créateur américain Louis Comfort Tiffany en Europe.

Louis Comfort Tiffany (1848-1933), fils de Charles Lewis Tiffany, fondateur de la célèbre maison Tiffany & Co. à New York, figure incontestablement parmi les plus talentueux créateurs de tous les temps. Son regard de peintre en matière de couleur et de composition, sa passion pour l'exotisme et ses innovations dans le domaine du verre font de lui, dès 1900, un chef de file du design américain dont la réputation s'étend jusque dans les grandes capitales européennes : il rivalise avec les grands verriers européens de la fin du XIXe siècle.

Deux dates au choix :

•  lundi 23 novembre, RDV à 16h20 devant le musée, 19 rue de Vaugirard, paris 6ième

•  mercredi 25 novembre, RDV à 15h50, même adresse que ci-dessus.

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

4)- Les passages couverts

Pour la fin du trimestre je vous propose une ballade dans Paris, à la découverte de certains passages couverts.
J'ai volontairement choisi la fin de l'année car les passages sont particulièrement beaux à cette période avec les illuminations de Noël.

Dans les dernières années du XVIIIe siècle, apparut à Paris un nouveau type de promenades à la mode: les Passages Couverts. Du Palais-Royal aux Grands Boulevards, ils se multiplièrent pendant la première moitié du XIXe siècle et connurent alors un engouement formidable. Car, à cette époque de profondes mutations de la capitale, grandie soudainement et démesurément, mais engorgée, sale, bruyante et peu sûre, ayant gardé une structure encore toute médiévale, ces passages et galeries, chauffés, éclairés au gaz, décorés avec soin, offraient confort, propreté, sécurité et abri. Leur succès fut grand, mais avec l'apparition des Grands magasins sous le Second Empire, ils passèrent de mode, s'endormirent, furent oubliés et beaucoup disparurent. Ceux qui subsistent ont été rénovés et sont de nouveau fréquentés et «à la mode».

  • Mercredi 2 décembre : RDV à 13h20 pour un départ immédiat
  • Jeudi 3 décembre : RDV à 13h20 pour un départ immédiat.

RDV Place du Palais Royal, sous les arcades du «Louvre des Antiquaires»

Station de Métro : Palais – Royal (Lignes1 et 7)

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

Les inscriptions sont prises en compte par ordre d'arrivée, aucune priorité sur cette visite.

 

5)- Galeries Nationales du Grand Palais : Exposition RENOIR au XX ième siècle

 

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée d'Orsay et le Los Angeles County Museum of Art, en collaboration avec le Philadelphia Museum of Art.

Grande exposition sur l'oeuvre de Pierre-Auguste Renoir, géant de l'impressionnisme, et plus particulièrement sur sa dernière période qui fut la moins populaire de toutes, mais dont les nus féminins, inspirés de la peinture classique, influencèrent des peintres comme Bonnard, Matisse ou Picasso ...
 Au début des années 1890, Renoir expérimente des voies nouvelles. Il invente un art qu'il veut classique et décoratif dominé par le refus du monde moderne au profit d'une arcadie intemporelle, peuplée de baigneuses sensuelles. Alors que le Cubisme et l'Abstraction se développent, le maître définit un point d'équilibre entre tradition et innovation.

 « Je commence à savoir peindre. Il m'a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », déclare le peintre Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) en 1913 au moment où l'on peut voir à la galerie Bernheim-Jeune à Paris une importante exposition de ses œuvres, parmi lesquelles des grands nus peints au tournant du XX e siècle. C'est une révélation.

Deux dates au choix :

•  Mercredi 9 décembre, RDV à 10h40 dans le hall du Grand palais

•  Vendredi 11 décembre, RDV à 12h40 même lieu

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit Carte Sésame adhérent à la section.

 

 

le programme en .pdf pour impression