Programme des visites culturelles

Année 2010


Septembre à Décembre 2010


Décembre : Claude Monet.1840-1926 - Galeries nationales du Grand Palais

 

 

Une exposition d'une grande richesse retrace le cheminement artistique d'un des plus illustres pères de l'impressionnisme : Claude Monet.
Organisée par la Réunion des musées nationaux et le musée d'Orsay, l'exposition « Claude Monet 1840-1926 » est la première monographie consacrée à l'artiste en France, depuis la grande rétrospective de 1980. Grâce à un commissariat international, elle est l'occasion de parcourir toute sa carrière, à la lumière des plus récentes recherches. Réunissant près de 200 peintures, elle rassemble des prêts exceptionnels du monde entier (Australie, Brésil, États-Unis, Pays-Bas, Russie…).

 

Trois dates au choix :

- Mercredi 1 er décembre, RDV à 14h dans le hall du Grand Palais, accueil des groupes.

- Lundi 6 décembre, RDV à 15h20, même lieu

- Vendredi 17 décembre, RDV à 10h45 même lieu.

 

Tarif : 12€ (adhérent), 16€ (non adhérent), gratuit Carte Sésame adhérent (Attention : chèque de caution de 10€ obligatoire lors de votre inscription, ce chèque sera encaissé en cas d'absence)

 

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Décembre : Exposition L'Or des Incas. Origines et mystères ( Pinacothèque de Paris )

 

Les Incas ont dominé les Andes durant un siècle (1400-1533). Lorsqu'ils s'installent dans la région de Cuzco au XIIIème siècle, dix civilisations s'y sont déjà succédées.

Les Incas sont donc les héritiers de traditions sophistiquées élaborées pendant plus de 3000 ans. Considéré comme la « sueur » du soleil, divinité suprême du panthéon animiste inca, l'or est étroitement associé au rituel religieux. L'empereur inca étant l'incarnation humaine du soleil, l'or est également central dans la représentation du pouvoir. C'est un outil de différenciation sociale pour l'élite et un élément indispensable du trousseau funéraire du défunt. Il se décline en une grande variété d'objets, tous présents dans l'exposition : couronne, diadème, boucles d'oreilles, ornement nasal, épingle, vaisselle rituelle, pectoral, collier, figurine ou ornement. Le travail de l'argent, métal associé à la divinité lunaire, est également très répandu dans les Andes et des œuvres de grande qualité sont exposés à travers deux cent cinquante-trois œuvres émanant des plus prestigieux musées péruviens.

 

Mercredi 20 Octobre, RDV à 14 H 15 devant la pinacothèque, place de la Madeleine.

Mercredi 15 décembre, RDV à 15h40 devant la pinacothèque, place de la Madeleine.

Tarif : 12 € (adhérent), 16€ (non adhérent)

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Sainte Chapelle et conciergerie

 

Sainte Chapelle et Conciergerie, au sein du Palais de Justice, sont les restes principaux de ce qui fut le premier palais royal de Paris.

La Sainte Chapelle fut construite par le roi Saint Louis au XIIIe siècle pour abriter les reliques insignes acquises auprès de l'empereur français de Constantinople : la Couronne d'épines, un clou et un fragment de la Vraie Croix. Conçue comme un somptueux reliquaire, elle compte avec ses vitraux parmi les plus hauts chefs-d'œuvre de l'art gothique à son apogée.

La Conciergerie , est l'ancienne entrée du palais royal, construite sous Philippe le Bel, au début du XIVème siècle. On visite aujourd'hui deux magnifiques salles gothiques, où l'on célébrait banquets et fêtes. Après l'installation des rois au Louvre, le palais de la Cité fut affecté au Parlement dont le rôle principal était d'être la Cour de Justice du royaume. La Conciergerie fut alors transformée en prison, prison qui connut ses heures les plus noires sous la Révolution, lorsqu'elle devint le siège du Tribunal Révolutionnaire et l'antichambre de la mort. Des cellules et nombre de souvenirs émouvants sont conservés.

 

Mercredi 29 septembre, RDV à 14 H 15, devant l'accès à la Ste Chapelle , bld du palais.
Vendredi 19 Novembre, RDV à 10 H 15, même adresse.

Tarif 12€ (adhérent), 16€ (non adhérent)

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Mardi 5 octobre, La Maison de CHATEAUBRIAND 

 

La Maison de Chateaubriand - Vallée aux Loups, à Chatenay-Malabry.

Chateaubriand y a vécu 11 années, à l'époque de l'Empire et au début de la Restauration. Ce fut la période la plus heureuse de sa vie, la plus fertile pour son œuvre et l'endroit où il put le mieux s'adonner à son amour pour la Nature et les arbres. En bon disciple de Rousseau, Chateaubriand, trouvait le réconfort et l'apaisement de son âme tourmentée dans la proximité avec la Nature, qui lui inspira ses plus belles pages. Son magnifique parc, planté d'essences variées lui rappelant ses voyages, est le prototype du parc romantique. Dans la maison, magnifiquement meublée, est reconstitué un intérieur élégant du temps de la Restauration et sont rassemblés de nombreux souvenirs de l'écrivain.

Mardi 5 octobre, RDV à 13H45, à l'entrée de la maison de Chateaubriand, 87 rue Chateaubriand,
92290 Chatenay-Malabry ;

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

ACCES :

Par voiture :
- Par le pont de Sèvres : Prendre l'autoroute en direction de Bordeaux-Chartres, puis, près de Vélizy, la direction Créteil (A 86). Sortir à Châtenay-Malabry. Suivre l'avenue de la Division Leclerc sur environ un kilomètre. Au rond-point Salvadore Allende (stade), prendre à gauche. Le parcours est ensuite fléché (sigle des Monuments historiques sur les panneaux de signalisation).
- Par la porte d'Orléans : Prendre la RN 20 (direction Antony), puis à Antony, l'A 86 (direction Versailles) jusqu'à la sortie 28, Châtenay-Malabry. Le parcours est ensuite fléché (sigle des Monuments historiques sur les panneaux de signalisation).

Par le RER
: Ligne B, station Robinson (terminus), puis itinéraire piétonnier fléché (environ 20-25 minutes à pied).

Par le BUS :
- RATP ligne 194 (Châtenay-Malabry – Lycée Polyvalent / Porte d'Orléans), arrêt Marc Sangnier. Ligne desservant le RER Robinson. Plan et horaires sur www.ratp.fr .
- RATP ligne 294 (Igny RER / Châtillon-Montrouge), arrêt Marc Sangnier. Ligne desservant le RER Robinson. Plan et horaires sur www.ratp.fr .
-Paladin : ligne 11, arrêt « Arboretum – Maison de Chateaubriand » (au bas de la propriété). Ligne desservant le RER Robinson et le parc de Sceaux (coulée verte). Renseignements sur www.agglo-hautsdebievre.fr .

 

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Mercredi 27 octobre : Musée Jacquemart-André

Du Baroque au classicisme  : Rubens, Poussin et les peintres du XVIIe siècle

Cette exposition rassemble une soixantaine de tableaux issus de grandes collections privées et de collections publiques européennes (Musées des beaux-arts de Lille, Nantes, Rennes, Oxford, Liège…). Elle offre une vision inédite de deux grands mouvements artistiques apparus au XVIIe siècle : la peinture baroque flamande dont Rubens est le chef de file et l'école classique française, emmenée par Poussin et de leurs relations croisées. Le Musée Jacquemart-André se propose ainsi d'écrire une nouvelle page de l'histoire de l'art.

Cette exposition, véritable cheminement à travers la peinture flamande et française du XVII e siècle, témoigne de l'intensité et de la richesse des échanges culturels entre ces deux pays. Le parcours propose ainsi un éclairage nouveau sur le XVII e siècle qui voit les grands courants artistiques se renverser. Après la peinture baroque flamande, c'est l'école française classique qui, soutenue par le rayonnement politique du règne de Louis XIV, influence à son tour l'Europe des Arts.                   

Mercredi 27 octobre, deux horaires :

- 1 er groupe, RDV à 10h15 dans le hall, 158 boulevard Haussmann

- 2 ième groupe, RDV à 11h45, même lieu

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

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France 1500. Entre Moyen Âge et Renaissance (Galeries nationales du Grand Palais)

 

Une plongée au cœur de l'histoire de France, à la charnière entre Moyen Âge et Renaissance pour la première manifestation d'envergure consacrée à ce sujet.

La France des années 1483-1515 voit naître une véritable effervescence créatrice, favorisée par les contacts qui s'intensifient avec le reste de l'Europe. La circulation des artistes, des œuvres et surtout des courants permettent la diffusion des thèmes, des formes et des motifs.
Présentant plus de 200 œuvres, l'exposition rassemble des prêts exceptionnels des musées et collections publiques français mais aussi de nombreux établissements étrangers prestigieux (États-Unis, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni). Coproduite par la Réunion des musées nationaux et le musée du Louvre et coorganisée avec l'Art Institute de Chicago, elle s'appuie sur les toutes dernières recherches et découvertes

Deux dates au choix :

•  Mercredi 10 novembre, RDV à 11h40 dans le hall du Grand palais, accueil des groupes.

•  Lundi 15 novembre, RDV à 14h même lieu.

Tarif : 12€ (adhérent), 16€ (non adhérent), gratuit Carte Sésame adhérent (chèque de caution de 10€ obligatoire lors de votre inscription, ce chèque sera encaissé en cas d'absence)

 

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Mai, Juin 2010


1) Mardi 25 mai, musée MARMOTTAN : Femmes peintres et salons au temps de Proust

Le musée Marmottan Monet présente l'exposition Femmes peintres et salons au temps de Proust, de Madeleine Lemaire à Berthe Morisot . Pour cette occasion, le rez-de-chaussée de l'hôtel particulier de la rue Louis Boilly se prête à la reconstitution de l'ambiance brillante et feutrée des salons 1900. Plus d'une centaine de témoignages datant des années 1875 à 1910 – tableaux, aquarelles, lettres, bijoux, objets, manuscrits, partitions de musique – viennent ressusciter la présence de ceux et de celles qui en furent l'âme vibrante et spirituelle. Les œuvres, qui proviennent de collections privées ou des réserves de musées, n'ont pour la plupart jamais été vues du public.

 

RDV à 14h15, 2 Rue Louis Boilly, 75016 Paris, métro Muette (ligne 9)
TARIF : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

Le dossier de presse de l'exposition en PDF

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2 ) Lundi 7 juin, Galeries nationales du Grand Palais :

La Voie du Tao, un autre chemin de l'être

Les Galeries nationales, en coproduction avec le musée des arts asiatiques

Guimet, consacrent pour la première fois en Europe une grande manifestation au Taoïsme.
L'exposition « La Voie du Tao, un autre chemin de l'être » familiarise le public occidental avec un mode de pensée et une conception de l'homme dans l'univers qui lui sont fondamentalement étrangers. Bien sûr, beaucoup ont déjà entendu parler du Taoïsme, du yin et du yang, avec son élégant symbole graphique ou encore du qi gong, cette gymnastique du souffle que l'on pratique en plein air… Mais tout ceci, en dépit de son charme, reste très mal connu. Les différents thèmes abordés et illustrés dans cette exposition, permettront au visiteur de comprendre les démarches philosophiques, poétiques, religieuses et scientifiques qui font du Taoïsme « une autre façon de vivre », dont le souci ultime s'apparente à la recherche d'un accord harmonieux et pérenne entre l'homme et l'univers.

Avec près de 250 œuvres très diverses, de la peinture à la sculpture, de la céramique à l'art du bronze ou du textile, l'exposition permet de « voir » comment le Taoïsme s'est exprimé au fil des siècles à travers quelques grands thèmes fondateurs, et dévoile de façon transversale et inédite les plus beaux objets des collections du musée Guimet , d'Europe, des Etats-Unis et de Taiwan. Souvent méconnues ou bien détournées de leur véritable contexte, ces œuvres retrouveront ici leur sens plein et entier.

Le Taoïsme n'est pas une religion au sens où nous l'entendons généralement, à savoir, inféodée à un dieu unique et créateur, mais plus simplement un mode de vie, un état d'esprit autorisant une pluralité d'attitudes et, par conséquent, d'écoles.
Le Taoïsme est un mode de pensée qui exalte la vie et fait le pari du bonheur des êtres sur terre et au-delà. Il offre à l'appui de ses théories, l'image de la joie rayonnante qui illumine le saint de l'intérieur et se propage à l'extérieur, accessible à tous sans exception.
Les fondements philosophiques du Taoïsme étaient déjà présents dans la société chinoise longtemps avant que ne fut établi un « Taoïsme religieux » à la fin du IIe siècle de notre ère, structuré comme une véritable religion, avec un panthéon, des textes sacrés, une prêtrise, une organisation en paroisse, des temples et des adeptes se réclamant de cette école.
C'est le développement ultérieur du confucianisme, puis l'intrusion du bouddhisme, qui - liés à d'autres aléas historiques – ont largement occulté aux yeux de l'Occident l'omniprésence religieuse et culturelle du Taoïsme en Chine. La réédition et la diffusion des textes sacrés du canon Taoïste en 1926, alors menacés de disparaître, a permis que s'engage un effort de traduction, d'analyse et d'interprétation qui permet d'inscrire à nouveau le taoïsme dans le concert des religions du monde.

 

RDV à 15h10, dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.
Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte sésame adhérent.

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3) Jeudi 10 juin : exposition Lucian Freud au centre Georges Pompidou

  Lucian Freud, aujourd'hui âgé de 88 ans, est une figure de la peinture contemporaine. Cet artiste, parmi les peintres vivants les plus importants au monde, n'avait pas été exposé en France depuis la première rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou en 1987. Hommage inédit, l'exposition présente un ensemble exceptionnel de tableaux retraçant son œuvre : une cinquantaine de peintures de grand format, complétées par une sélection d'œuvres graphiques en provenance, pour la plupart, de collections particulières, ainsi que des photographies de l'atelier londonien de l'artiste.

L'exposition s'organise autour du thème de l'atelier, ce huis-clos qui fonde la peinture et la pratique de Lucian Freud. Elle réunit, dans un espace de plus de 900 m2 , les principales grandes compositions du peintre dites Large Interiors, les variations autour des maîtres anciens, la série des autoportraits et les récents et imposants portraits de Leigh Bowery ou de Big Sue, chefs-d'œuvre du peintre.

La singularité du travail de Lucian Freud tient en grande part au traitement minutieux et quasi obsessionnel du portrait et du nu fondé sur une approche absolue du métier de la peinture. « Je veux que la peinture soit chair (…) » ou encore « Pour moi le tableau est la personne » dit-il... Le modèle est observé dans le monde clos de l'atelier, laboratoire du peintre.

Lucian Freud ne peint que ce qu'il place au sein de cet espace; il y installe ses modèles selon des mises en scène précises, mettant en jeu le mobilier et les objets raréfiés de l'atelier, accessoires récurrents et reconnaissables des compositions : plante verte, canapé crevé, fauteuil usé, lit en fer, lavabo, murs maculés de peinture. Les quelques paysages construits selon des angles de vue en plongée, serrés, sont peints en général depuis ses fenêtres ou son seuil. Ainsi, les adresses successives de ses ateliers constituent des éléments de titre ou de datation (w11, w9…), depuis celui de Paddington où il s'installe en 1943 pour trente ans, jusqu'à la maison de Notting Hill en passant par le loft de Holland Park.

Le thème de l'atelier porte en lui la métaphore de la peinture : le huis-clos entre le peintre et son modèle (depuis Rembrandt en passant par Courbet et Picasso), l'espace de la peinture – représentation du réel, processus de création -, la figure de l'artiste – autoportraits et relecture des maîtres.

Jeudi 10 juin, RDV à 15h dans le hall à l'accueil des groupes.
Tarif 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

le programme en .pdf pour impression

 


Janvier, Février, Mars et Avril 2010.


 

1) Vendredi 8 janvier - «  Arts sacrés du BOUTHAN  » Musée GUIMET  


Cette exposition réunit pour la première fois une centaine d'œuvres bouddhiques prêtées par divers temples et monastères du Bhoutan, royaume himalayen situé entre le Tibet et l'état indien de l'Assam, et qui constitue une enclave miraculeusement préservée et vivante du bouddhisme tibétain. Objets de culte, ces pièces n'avaient jamais pour la plupart été présentées en dehors du Bhoutan. Composée d'une majorité de thangkas, peints ou brodés, parfois de très grandes dimensions, mais aussi de sculptures métalliques et de quelques objets liturgiques, s'échelonnant du VIIIème au XIXème siècle, l'exposition permettra d'évoquer les traditions artistiques bhoutanaises et ses développements historiques, encore mal connus, à travers divers thèmes iconographiques du bouddhisme tantrique. Il s'agira d'illustrer aussi la diffusion de celui-ci au Bhoutan par l'intermédiaire de grands maîtres indiens et tibétains ainsi que les principales figures religieuses qui jalonnèrent l'histoire du pays. Une série de films exceptionnels et inédits, tournés dans le pays, consacrés aux danses bouddhiques rituelles ou cham , accomplies par les moines lors de certaines grandes fêtes, complètera l'exposition. En outre, deux moines bhoutanais qui accompagneront celle-ci, exécuteront des rituels journaliers, dans un espace aménagé pour l'occasion au sein du musée, et qui sera accessible au public.

L'exposition est aussi une manière de célébrer le centenaire du règne de la dynastie Wangchuck et l'adoption par le Bhoutan, en 2008, de sa première constitution.

Vendredi 8 janvier
RDV à 9h45 dans le hall du musée, 6 Place d'Iéna, métro Iéna.
Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

 

2) 13 et 15 Janvier - «  De Byzance à Istanbul  » Galeries nationales du Grand Palais


Sublime porte entre l'Europe et l'Asie, la ville de Byzance, qui devient Constantinople, puis Istanbul, appartiendra tour à tour à la Grèce antique, à l'Empire romain, à l'empire byzantin, à l'Empire ottoman, puis à la Turquie.

L'exposition retrace l'histoire de cette cité où chaque culture s'épanouit dans l'héritage des précédentes.

A travers des peintures, sculptures, bas-reliefs, bijoux, arts décoratifs, témoignages et documents provenant des grandes collections nationales turques et d'autres trésors des collections européennes, l'exposition dresse un panorama chronologique de chacune des périodes, grecque, romaine, byzantine, ottomane et turque.

Elle présente toute la richesse de la ville de sa fondation jusqu'à l'époque moderne.

L'exposition est présentée dans le cadre de la Saison turque en France.

 

Mercredi 13 Janvier - RDV à 16 H 10 dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.

Vendredi 15 janvier - RDV à 13 H 50 dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau.

... Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte sésame adhérent à la section...

 

3)  Jeudi 21 janvier : Exposition Soulages - centre Georges Pompidou

Le Centre Pompidou célèbre, par une grande rétrospective, l'œuvre du plus grand peintre de la scène française actuelle, Pierre Soulages. À la veille de son 90 ème anniversaire, Soulages, « peintre du noir et de la lumière », est reconnu comme l'une des figures majeures de l'abstraction.


L'exposition rassemble plus d'une centaine d'œuvres majeures créées de 1946 à aujourd'hui, des étonnants brous de noix des années 1947 - 1949 aux peintures des dernières années (la plupart inédites) qui manifestent le dynamisme et la diversité d'un travail toujours en devenir.
La première partie de l'exposition met l'accent sur la période fondatrice de l'œuvre de Pierre Soulages avec un ensemble important des premières peintures sur papier et des fameux goudrons sur verre, ainsi qu'un choix de peintures parmi les plus représentatives des années 1950 à 1970.
En 1979, Pierre Soulages aborde une nouvelle phase de son travail qu'il qualifiera d'« Outrenoir » où s'affirme la lumière diffusée par reflets sur une surface entièrement recouverte de noir. En se concentrant sur ce pigment unique et sur la relation du noir à la lumière, il conçoit un espace pictural qui, en dépit de l'emploi d'une seule couleur, se situe à l'opposé du monochrome dans la trajectoire de l'art moderne.

L'exposition met clairement en évidence cette « peinture autre » dans toute sa diversité.


Jeudi 21 janvier

RDV à 15 H 00 dans le hall, à l'accueil des groupes, centre Georges Pompidou.

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent).

 

 

4) Vendredi 12 février - Château d'ECOUEN - Musée national de la Renaissance

1 ère partie de notre journée :

exposition : FRANCOIS 1er ET SOLIMAN LE MAGNIFIQUE
Les voies de la diplomatie à la Renaissance

Le musée national de la Renaissance au Château d'Ecouen  évoque, à l'occasion de la saison culturelle turque en France, l'alliance surprenante de deux grands souverains de la Renaissance.

La rivalité grandissante de François 1er et de Charles Quint incite le roi de France à rechercher un allié au-delà de l'échiquier traditionnel : le sultan ottoman. Ce rapprochement marque pour plusieurs siècles les rapports entre les deux puissances, ouvrant ainsi le chemin d'une amitié franco-turque.
L'exposition “ François 1er et Soliman le Magnifique : les voies de la diplomatie à la Renaissance ” retracera de manière très didactique et grâce à un ensemble de documents exceptionnels (archives, lettres, traités, récits d'époque, gravures, objets d'art) les tenants et aboutissants de cette alliance inédite, qui fit scandale à l'époque.
Conçue en deux parties, elle présentera d'une part un volet historique traitant des relations du royaume de France avec l'Empire Ottoman de la fin du Moyen Age à la Bataille de Lépante (1571) et d'autre part un volet iconographique et culturel portant sur la perception du Turc au XVIe siècle dont l'im
age se voit renouvelée au fil des échanges diplomatiques et commerciaux

 

Repas, au restaurant du château : la Plaine de France

2 ième partie : visite du château d'Ecouen

Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France, lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du Musée national de la Renaissance.
Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel. Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorency, qui a grandi dans l'intimité de François 1er, puis prospéré sous la protection de Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art, elle incarne la vision moderne d'un seigneur qui guerroya en Italie et se promit de retrouver un jour sur ses terres l'éblouissement qu'il connut face aux palais transalpins.
Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrût encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale. À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant.
Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

Vendredi 12 février
RDV à 10h au château devant la billetterie
Tarif  : 32€ (adhérent), 40€ (non adhérent)

- Accès par l'autoroute (à 19 km de Paris) : Autoroute A1 depuis la Porte de la Chapelle, sortie n°3, Amiens / Sarcelles / Pierrefitte / Saint-Denis  RD 301, puis RD 316 en direction de Chantilly
- Accès depuis Roissy CDG : Sur la Francilienne (D104) direction Cergy-Pontoise, puis RD 316 en direction de Paris
- Accès par le train (SNCF) : Gare du Nord banlieue : direction Persan-Beaumont / Luzarches par Monsoult
          - Arrêt gare d'Ecouen-Ezanville
          - Puis autobus 269, direction Garges-Sarcelles
          - Arrêt Mairie/Eglise
          - ou rejoindre le musée à pied depuis la gare (20mn) par la forêt.
- Accès par le RER D : RER D en direction de Orry la ville
          - Arrêt Garges Sarcelles
          - Puis prendre l'autobus 269, en direction de Hôtel de ville d'Attainville
          - Descendre à l'arrêt Château d'Ecouen ou Général Leclerc

SNCF Horaires, Infos trafic par serveur vocal : 01 53 90 10 10 (prix d'une communication normale).

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5) Vendredi 19 février  - Musée d'art et d'histoire du judaïsme :

  « Splendeurs et misères des Camondo »

 

 

Cette exposition, présentée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France , retrace l'extraordinaire parcours de cinq générations de la famille Camondo de Constantinople à Paris, du XIX e siècle naissant à 1945. Elle illustre une des facettes de l'aventure passionnante, en dépit de sa fin tragique, qu'a été le processus d'intégration des juifs en France. Les magnifiques collections, d'une valeur aujourd'hui inestimable, que la France a reçues des Camondo témoignent du goût et de la modernité de ces banquiers éclairés et cosmopolites.
Réalisée grâce aux prêts accordés par les institutions héritières des legs Camondo, l'exposition montrera des archives familiales du musée Nissim de Camondo , des peintures du musée d'Orsay ( Boudin , Degas , Delacroix , Jongkind , Manet , Monet , Renoir et Sisley ) ainsi que des œuvres d'art du musée Guimet (sculptures chinoises, estampes japonaises) et du musée du Louvre (mobilier, dessins du XVIII e  siècle).

Vendredi 19 Février

RDV à 13h15 au musée, 71 rue du Temple, métro St Paul ou Rambuteau

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent).

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5) 24 et 26 Mars- Une journée dans les îles 

- Notre Dame de Paris
- Parcours historique de l'île St Louis

 

1) La cathédrale Notre Dame de Paris est sans doute l'église gothique la plus célèbre dans le monde. Elle fut construite à l'emplacement d'une première cathédrale carolingienne, elle-même ayant été précédée de divers édifices, dont probablement un temple romain. Les travaux de la cathédrale actuelle débutèrent en 1160, sous l'évêché de Maurice de Sully qui fit adopter le nouveau style initié 20 ans auparavant à Saint Denis par Suger. Mais, par manque d'argent, la construction du gros œuvre ne s'acheva qu'au XIVe siècle. C'est donc un édifice qui présente des caractéristiques du premier art gothique et d'autres de son apogée, le gothique rayonnant. Bien qu'église épiscopale, sa proximité du palais des rois, alors situé sur l'île de la Cité et l'importance croissante de la capitale des Capétiens, fit de Notre Dame un monument royal et national, beaucoup utilisé à travers les siècles pour diverses cérémonies, dont la plus célèbre reste le Sacre de Napoléon Ier. Aujourd'hui encore, notre République laïque lui accorde une place de choix lors de grandes commémorations nationales. Ce sont toutes les traces et les souvenirs de cette longue histoire, le riche décor et l'architecture, tant extérieure qu'intérieure que nous fera découvrir cette visite.

2) - L'Ile Saint Louis est formée de la réunion de deux îles, l'île aux Vaches à l'est, l'île Notre-Dame à l'ouest. Basses et inondables, elles restèrent longtemps à l'état de nature, servant de pâture, parfois de terrain de jeu ou de duels et pour des cérémonies. L'île actuelle est le résultat de la première grande opération privée d'urbanisme à Paris. Elle fut créée, entre 1616 et 1620, à partir des deux îles existantes, au prix d'énormes travaux de comblement et terrassement, par l'ingénieur Christophe Marie et les entrepreneurs Le Regrattier et Poulletier. Ceux-ci se chargèrent du lotissement et de la construction des quais et deux ponts d'accès. Profitant de l'engouement pour le Marais proche, l'opération, totalement achevée en 1664, fut une grande réussite et un grand succès. La construction de la plupart des hôtels particuliers fut confiée à l'architecte Louis Le Vau qui fit là fortune et devint l'un des architectes les plus prisés de son temps. Ce fut aussi une excellente affaire pour les deux entrepreneurs, tandis que Marie, grugé par ses compères, fut ruiné dans l'entreprise. Aujourd'hui, grâce à la qualité de ses constructions, l'île a peu souffert des injures du temps et a conservé une rare homogénéité qui fait tout son charme.

Deux dates au choix dans la limite des places disponibles:
Mercredi 24 mars ou vendredi 26 mars

RDV : 9 H 45, sur le parvis de Notre Dame, côté droit.

Métro Cité (Ligne 4) ou Saint Michel (ligne 4, RER B et C)

Programme de la journée  :  

10.00  : Visite de Notre Dame, extérieur et intérieur
13.00 : Déjeuner à la cantine de l'île St Louis
15.00  : Visite de l'île Saint Louis
18.00 : Fin de la journée

TARIF : 34€ (adhérent), 42€ (non adhérent) repas compris.

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6) Vendredi 2 Avril - Exposition « EDVARD MUNCH » Pinacothèque de PARIS

 

Le norvégien Edvard Munch (1863-1944) est le premier des grands peintres expressionnistes. L'art de Munch se nourrit des bouleversements de sa vie affective : mort de sa mère et de sa sœur, mariage malheureux. Pétri de ces  réminiscences autobiographiques, il évolue à la fin des années 1890 vers des valeurs universelles. La passion, la jalousie, l'angoisse devant la mort qui forment la trame de ses tableaux ne renvoient plus à la souffrance de l'artiste mais à celle de l'humanité tout entière. Edvard  Munch est la plus parfaite incarnation de l'expressionnisme. Ses thèmes : sexualité, religion, mort, sa technique violente, extrêmement audacieuse et expérimentale pour l'époque, sa palpitante humanité, tout dans son art oblige le spectateur à s'adapter à un univers très personnel, non seulement plastique mais moral. Un art exigeant mais d'une grande intensité. Munch laisse une œuvre bouleversante d'une force incomparable.

 

Deux Horaires au choix dans la limite des places disponibles:

Vendredi 2 Avril - 1 er RDV à 15h15, dans le hall à l'accueil des groupes, 28 place de la Madeleine.

Vendredi 2 Avril - 2 ème RDV à 15h45 (même endroit)

Métro Madeleine (lignes 8,12,14)

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent)

 

7) Galeries Nationales du Grand Palais  : Exposition William TURNER

 

William Turner (1775-1851) est considéré comme le plus grand peintre anglais des paysages au XIXe siècle. La singularité de son travail se nourrit du dialogue permanent avec les œuvres des maîtres anciens (Poussin, Le Lorrain, Rembrandt...) et de ses contemporains (Constable, Bonington...).

L'exposition retrace et illustre cette construction de la vision de Turner, riche de rencontres multiples, fortuites ou provoquées, mais toujours opportunes et fécondes, tout au long de sa remarquable carrière.
Elle rassemble plus de 80 tableaux et œuvres graphiques provenant de grandes collections britanniques et américaines, des musées du Louvre, du Prado, et de Londres. Présentée à la Tate, puis aux Galeries nationales et enfin au musée du Prado, cette exposition offre une itinérance et un écho international, à l'instar des influences de Turner.

 

Deux dates au choix :  

•  Lundi 12 avril, RDV à 15h10, dans le hall à l'accueil des groupes, métro Champs Elysées-Clémenceau

•  Lundi 19 avril, RDV à 15h10, même lieu.

Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit carte Sésame adhérent à la section.

 

 

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