Programme des visites culturelles


Saison 2008 - 2009

 

Avril à Juin 2009

3 Avril - MUSEE DAPPER : Femmes dans les arts d'Afrique

De la naissance au plus grand âge, en passant par les étapes obligées du mariage et de la mise au monde de nombreux enfants, les femmes occupaient en Afrique – et occupent souvent aujourd'hui encore dans les sociétés villageoises – une place très particulière. Elles sont omniprésentes dans la sphère privée, familiale; leurs activités de même que leurs rôles sont extrêmement divers. Comment les femmes apparaissent-elles dans les arts africains ?

À travers quelque cent cinquante œuvres, principalement des statues, statuettes, masques et insignes de dignité, la nouvelle exposition du musée DAPPER entreprend d'évoquer la multiplicité des représentations féminines. Nécessaires et incontournables, les pratiques rituelles conduites lors des initiations et des cérémonies religieuses marquent les moments forts des cycles de vie. C'est ce que révèlent nombre de figures : les corps traduisent, tant par l'ornementation que par la gestuelle, le vécu des femmes.

Les œuvres expriment l'ambivalence de la place des femmes : leurs corps donnent forme aux statuettes, aux figures surmontant les insignes de dignité. Leurs traits ont inspiré les sculpteurs de masques, autant d'objets réalisés et manipulés par les hommes pour les cultes ou le maintien de l'ordre public. Aux femmes sont laissées la poterie et la broderie, celles-ci étant considérées comme relevant de l'artisanat.

Vendredi 3 Avril : RDV à 10h45 dans le hall du musée, 35 bis rue Paul Valéry, Paris 16 ème

Métro : Victor Hugo

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

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28 Avril - EXPOSITION « WILLIAM BLAKE » AU MUSEE DU PETIT-PALAIS    

 

Près de deux siècles après sa mort, William Blake (1757-1827), génie visionnaire du romantisme britannique, est l'un des plus célèbres mais aussi le plus secret des artistes d'Outre-manche. Tout à la fois poète, graveur et peintre, excentrique, intransigeant, solitaire, Blake, mieux qu'aucun autre, exprime l'inspiration hallucinée propre à ce romantisme anglais. Souvent incompris, il s'est opposé à nombre de ses compatriotes, ses aînés comme Joshuah Reynolds (né en 1723) ou ses cadets comme Turner (né en 1775), tellement ses livres visionnaires ont heurté les sensibilités et bouleversé les canons académiques du temps, tant par le mot que par le trait. Son influence sera déterminante au XIXe siècle, chez les Préraphaélites et au XXe siècle sur la modernité d'André Gide et des Surréalistes.

Son œuvre est riche d'une symbolique où se réfléchissent les derniers feux des Lumières et une société britannique en pleine mutation. Il doit sa célébrité à ses manuscrits enluminés dont le graphisme tendu est rehaussé d'un chromatisme puissant, d'une palette résolument neuve, cristallisant les éblouissements d'un œil visionnaire.

Mardi 28 avril, RDV à 14h, Musée du petit palais à l'accueil des groupes au sous-sol, avenue du président Wilson, métro Champs Elysées Clémenceau.

  Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent).

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Mai - FONTAINEBLEAU

 

La très giboyeuse forêt de Fontainebleau attira très tôt les rois capétiens, grands passionnés de chasse. Philippe Auguste y construisit un château. Ses successeurs, capétiens, Valois puis Bourbons et plus tard, les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III y vinrent tous et le château fut à travers les siècles, agrandi, embelli, partiellement reconstruit.

François I er en fit une de ses résidences préférées et c'est là que l'art de la Renaissance française connut sa plus belle expression. Plus tard, Henri IV poursuivit les embellissements et Fontainebleau devint une des plus fastueuses résidences royales d'Europe.

Il a subi peu de destructions majeures et, aujourd'hui, le visiter c'est découvrir un des plus beaux ensembles d'architectures, décors et mobilier de France de différents styles qui, malgré sa diversité, présente une grande unité.

Le parc comprend deux parties : le Grand Parc, autour du Grand Canal, et le Jardin, lui-même comprenant un splendide jardin à la Française, dessiné par Le Nôtre, et un remarquable jardin anglais du XVIIIe siècle.

Deux dates proposées mais attention :

Si les inscriptions sont insuffisantes seule la date du vendredi sera maintenue :

- Mercredi 13 mai, RDV sur place : 14h15, dans la Cour des Adieux du château, devant l'escalier Henri IV

- Vendredi 15 mai, RDV même lieu, même horaire.

Tarif : 12€ (adhérent), 16€ (non adhérent).

  Il est possible de s'y rendre par le train :

Horaire : RDV 12h45, Gare de Lyon surface, train pour Montargis

Heure de départ du train : 13h05 , arrivée à Fontainebleau-Avon à 13H40

Heure de retour : 18h31, arrivée à Paris-Lyon à 19 H 13

 

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27 Mai - Centre POMPIDOU : Vassili KANDINSKY

Cette grande rétrospective de l'oeuvre d'une des figures majeures du XXème siècle, Vassili Kandinsky, est proposée conjointement par le Centre Pompidou, la Städtische Galerie in Lenbachhaus de Munich et le Solomon R. Guggenheim Museum de New York, qui détiennent les plus importants fonds d'oeuvres de l'artiste.

Elle rassemble une centaine de peintures abouties de Kandinsky, particulièrement les Impressions et les Improvisations . Il s'agit de revisiter la perception d'un peintre né à Moscou sujet du Tsar en 1866, mort citoyen français à Neuilly-sur Seine en 1944.


- Mercredi 27 Mai , RDV 12 h 30 dans le hall.

  Tarif : 8 € (adhérent), 12€ (non adhérent)

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3 Juin - Galeries du Grand Palais : D'ARCIMBOLDO à DALI « Les images doubles »

   

 Rencontres visuelles étonnantes, secrets de tableaux : les « images doubles » hantent les œuvres d'artistes d'époques et de cultures différentes, par jeu, pour livrer un message moral, symbolique, ou encore religieux, politique ou sexuel.

L'exposition présente une sélection de 250 œuvres exemplaires jouant le jeu, séduisant et mystérieux, de l'image composite, réversible, multiple. D'Arcimboldo jusqu'à Dali, en passant par des expressions plus contemporaines, les images doubles ont été consciemment incluses et assumées par les artistes. Sur un faisceau de preuves ou de présomptions fondées historiquement, le parcours s'articule autour de grands thèmes et nous promet de belles surprises !

- Mercredi 3 Juin à 11 h 40- RDV dans le hall,

Galeries nationales du Grand Palais, métro Champs Elysées Clémenceau.

  Tarif : 10€ (adhérent), 14€ (non adhérent), gratuit pour carte Sésame.

le programme en .pdf pour impression


Janvier à Mars 2009

- Cité de l'Architecture et du Patrimoine : Galerie des moulages

La Cité de l'Architecture et du Patrimoine , ex Musée des Monuments Français, à rouvert ses portes en 2007 après une complète refonte et restauration.

La Galerie des Moulages est justement fameuse pour ses moulages grandeur nature d'ensemble sculptés exceptionnels de notre patrimoine : portails romans (Conques, Vézelay, Moissac), éléments architecturaux et sculptures gothiques ou Renaissance, etc, et ce dans des conditions de visibilité souvent bien meilleures que sur place. De plus, certains de ces moulages remontent au XIXe siècle – le premier musée était à l'initiative de Viollet-le-Duc – et permettent de voir des ensembles disparus ou fortement altérés depuis. Tout ceci rend la visite du musée tout à fait passionnante et instructive.

Deux dates au choix dans la limite des places disponibles :

- Jeudi 15 janvier, RDV 13h15, dans le hall, 1 place du Trocadéro, métro Trocadéro.
- vendredi 16 janvier, RDV 13h15, même lieu que ci-dessus.

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

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- Musée de la Poupée : « Par amour pour les poupées »

Fondé par deux collectionneurs passionnés, Guido et Samy Odin, père et fils, le Musée de la Poupée a ouvert ses portes en 1994.
Environ 1000 superbes poupées abordent ainsi l'histoire de la poupée en France et évoquent par une présentation sous forme de scènes de vie d'antan avec mobilier et accessoires, la vie, les usages et la mode vestimentaire au temps de ces poupées-jouet.
A l'occasion de cette exposition, les salles sont entièrement remaniées pour présenter les plus belles poupées de la collection ODIN (environ 1000 pièces). 

Chacune des 5 salles du musée est consacrée à un type de poupées :
poupées adultes, bébés, poupées de poche, bébés de caractère, poupées en tissu, poupées de papier.

Jeudi 22 janvier, RDV à 13h45, au musée, impasse Berthaud (22 rue Beaubourg), métro Rambuteau

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

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- Musée GALLIERA : « Sous l'Empire des Crinolines » 1852-1870  

C'est dans le palais de la duchesse de Galliera, édifié au XIX e siècle, que le musée inauguré en 1977, fait revivre l'histoire de la mode au travers de prestigieuses expositions temporaires.

  «  Sous l'Empire des crinolines  » présente la mode du Second Empire. Robes, coiffures, bijoux, accessoires accompagnés de peintures, d'estampes et de photographies… plus de 300 pièces projettent le visiteur au temps où la silhouette féminine est toute en courbes, à l'image des modèles de Ingres. Les robes à crinoline symbolisent l'époque : corsage ajusté sur des épaules rondes, taille étranglée sous une volumineuse jupe faite de mètres et de mètres de moire, taffetas, dentelle, mousseline, tulle…

Si l'on en croit la mode, un certain goût pour le clinquant relie notre début du XXI ème siècle aux années succédant à la révolution de 1848 et l'instauration au pouvoir de Napoléon III, qui, par son célèbre coup d'Etat du 2 décembre 1851, réhabilite le régime impérial.

La France change de visage, les vêtements aussi. L'exposition du musée Galliera revient sur cette flamboyante mutation.  

Deux dates au choix :

- Mercredi 11 février, RDV à 13h15, dans le hall, 10 avenue Pierre 1 er de Serbie, métro Iéna.
- Jeudi 12 février, RDV à 10h15, même lieu que ci-dessus.

Tarif : 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

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- Une journée dans Paris, une marche à la découverte des PONTS ET QUAIS DE PARIS, de BERCY à L'ILE DE LA CITE

En suivant les berges de la Seine, et à travers l'histoire de ses ponts et de ses quais, cette longue promenade d'une journée , se propose d'évoquer le rôle primordial joué par le fleuve dans la création et le développement de Paris, et dans son histoire multi séculaire comme de présenter les importantes mutations qu'ont connu ses rives à travers les siècles.

De Bercy à l'île de la Cité, cette visite historique et architecturale fait découvrir le matin plusieurs aspects d'aménagements urbains de grande envergure : quartiers contemporains de Bercy et de Tolbiac, quartier de bureaux des années 70 autour de la Gare de Lyon et voies sur berges pompidoliennes, aménagements haussmanniens d'Austerlitz, urbanisme « Grand Siècle » de l'Ile Saint Louis.

•  Pose pour un moment convivial : le déjeuner.

L'après-midi, sur l'île de la Cité, permet d'évoquer le passé le plus ancien de Paris et l'aspect, totalement différent d'aujourd'hui, de ses rives au Moyen-Age et jusqu'au 18 ème siècle.

Les constants efforts des Rois de France pour embellir leur capitale nous ont laissé les plus anciens ponts et quais de la capitale, visibles dans cette partie.

Deux dates au choix dans la limite des places disponibles :

- Mardi 24 mars, RDV 10h, à la sortie de la Station de Métro Bercy, sur la place piétonne, devant les Brasseries (sortie « Palais Omnisports  ») Bercy (Lignes 6 et 14)
- Mercredi 25 mars, RDV 10h, même lieu que ci-dessus.

Tarif : 32€ (adhérent), 40€ (non adhérent), ce tarif comprend le repas (boissons comprises).

  Attention beaucoup de marche à pied !

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Pour découvrir par temps de pluie et sans user ses bottines : http://www.peniche.com/21ptsommaire.htm

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Octobre à Décembre 2008

 

Musée Nissim de Camondo

Vendredi 10 octobre, deux horaires au choix dans la limite des places disponibles :
- RDV 10h15 devant le musée, 63 rue de Monceau, Paris, métro Villiers ou Monceau.
- RDV 14h15 même lieu.

L'hôtel particulier du comte Moïse de Camondo (1860-1935) est la reconstitution d'une demeure artistique du XVIII e siècle construite de 1911 à 1914 en bordure du parc Monceau par l'architecte René Sergent. Moïse de Camondo, collectionneur passionné, y a rassemblé meubles, tableaux, tapis, tapisseries, porcelaines et orfèvrerie du XVIII e siècle français d'une qualité exceptionnelle.
A sa mort en 1935, il lègue cet ensemble aux Arts décoratifs et à l'Etat français en souvenir de son fils Nissim disparu en combat aérien lors de la première guerre mondiale afin qu'il devienne le musée Nissim de Camondo. Ouvert en 1936, cet hôtel particulier présente ces collections dans leur emplacement d'origine. Il est aussi le témoignage d'une demeure patricienne moderne et confortable au début du siècle à Paris
« En léguant mon hôtel et les collections qu'il renferme, j'ai en vue de conserver dans son intégralité l'œuvre à laquelle je me suis attaché de la reconstitution d'une demeure artistique du XVIII e siècle. Cette reconstitution doit servir dans ma pensée à conserver en France, réunis en un même lieu spécialement approprié à cet effet, les plus beaux objets que j'ai pu recueillir de cet art décoratif qui a été une des gloires de la France, durant la période que j'ai aimée entre toutes »
Moïse de CAMONDO

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Exposition Van Dyck - Musée Jacquemart-André

Deux dates au choix dans la limite des places disponibles :
- Mercredi 22 octobre, RDV 16h, dans le hall, 158 Boulevard Haussmann.
- Vendredi 24 octobre, RDV 16h, même lieu.

Exposition Van Dyck - Pour la première fois à Paris.
Le musée Jacquemart-André retrace l'oeuvre de l'un des plus grands maîtres européens du portrait. A travers une centaine d'oeuvres du monde entier le musée lui consacre une monographie unique.
 Le musée Jacquemart-André retrace les grandes étapes de la carrière d'Antoon Van Dyck à travers un genre où il excella : l'art du portrait. En rassemblant les toiles les plus marquantes des grands musées européens et américains, cette exposition met à l'honneur un peintre auquel les musées français n'ont jamais consacré d'exposition à caractère monographique.
Elève de Rubens et inspiré par l'école italienne, il met au point son propre style à mi-chemin entre l'héritage de son maître et le modèle du Titien. Brillant portraitiste de Cour, il peint les membres de la famille royale d'Angleterre et tout particulièrement le roi Charles Ier. Cette expressivité mélancolique et élégante séduit l'aristocratie anglaise et nous offre une superbe galerie des grandes figures de l'Europe de son temps et plus particulièrement de l'Angleterre des Stuart.

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Exposition Raoul Dufy - Musée d'art moderne de la ville de Paris

Vendredi 14 novembre, deux horaires au choix :
•  RDV 12h40, dans le hall, 11 avenue du Président Wilson, métro Alma Marceau ou Iéna.
•  RDV 15h40, même lieu.

Le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris organise une rétrospective « Raoul Dufy », artiste largement représenté dans les collections du Musée, notamment par la célèbre Fée Electricité de 1937.
 Cette rétrospective appréhende l'œuvre de l'artiste dans toute son ampleur et sa diversité, soit une sélection d'environ 250 œuvres peintures, dessins, gravures, textiles, céramiques...
 Le parcours s'articulera chronologiquement depuis ses années fauves (1906-1907) qui entament magistralement sa carrière grâce notamment aux « séries », en passant par sa période cézannienne (1908-1912), jusqu'à la mise en place d'un style personnel ; son œuvre est marquée alors par son expérience décorative, commencée en 1912 et se prolongeant pendant toute l'entre-deux-guerres. Les vingt dernières années de sa vie placées sous le signe de la vitesse, de la couleur et de la lumière renouvellent thèmes et techniques.
La trajectoire de Dufy qui accompagne les avant-gardes parisiennes du début du siècle en fait un peintre singulier souvent mésestimé. Très tôt, ses recherches mettent l'accent sur la couleur/lumière, sur le faire artisanal qui le place en vrai peintre-artisan dans toute la noblesse du terme, et sur sa structuration par la ligne ou la touche indépendamment de la couleur. Ses thèmes, souvent donnant lieu à des séries, se concentrent surtout sur le paysage en particulier maritime, ses rues pavoisées, ses vues d'atelier, ses nus, ses compositions musicales, ses cargos et le paradoxal « soleil noir » et firent son succès auprès du public de l'époque. Parallèlement seront présentés quelques décors, réalisés toute sa vie durant, témoignant de la migration des thèmes et des techniques venus enrichir sa pratique picturale.

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Exposition « Picasso et ses Maîtres » - Galeries nationales du Grand Palais

Deux dates au choix :
•  Mercredi 10 décembre, RDV 10h40 dans le hall du Grand palais, métro Champs Elysées Clémenceau
•  Vendredi 12 décembre, RDV 16h même lieu.

A l'occasion de cet événement, le musée national Picasso, le musée du Louvre, le musée d'Orsay et la RMN s'associent pour recréer le panthéon artistique de Pablo Picasso qui tout au long de sa vie s'inspire des chefs d'œuvre de la grande peinture.
L'exposition montre que l'œuvre de Picasso, loin de se réduire à une suite de vis-à-vis avec ses maîtres, s'affirme comme une relecture majeure de l'histoire de la peinture prenant la forme d'un dialogue constructif, d'une peinture de la peinture.
En confrontant le passé et le présent, cette exposition souhaite rendre sensible la permanence de thèmes et de sujets entre peinture ancienne et peinture moderne.
Comme le dit lui-même l'artiste, «en art, il n'y a ni passé, ni avenir».

Exposition coorganisée par la RMN, le musée national Picasso, le musée du Louvre et le musée d'Orsay.

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Pour terminer l'année : "SERAPHINE DE SENLIS" au musée Maillol

L'exposition étant petite nous aurons en complément un parcours dans le musée, expositions permanente.

Jeudi 18 décembre   - Rendez vous à 14h10 , 61 rue de Grenelle, métro Rue du BAC

Tarif 8€ (adhérent), 12€ (non adhérent)

A l'occasion de la sortie du film de Martin Provost, qui raconte la vie tragique de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864- 1942), le Musée Maillol, qui en possède huit, a décidé de montrer ses oeuvres "habitées".

Le Musée Maillol à Paris expose 17 oeuvres de Séraphine de Senlis, femme de ménage et peintre illuminée;

Pour bien préparer votre visite ne manquez pas le film "Séraphine" actuellement à l'affiche dans de nombreux cinémas.

Enfant d'une fille de ferme, Séraphine est placée très jeune comme bonne dans un couvent de Senlis, puis chez une famille bourgeoise. A ses rares moments de liberté, elle se promène dans la nature, plonge ses mains dans l'eau glacée des rivières, à la tombée de la nuit, ou grimpe aux arbres. Un jour à 42 ans, Séraphine dont la foi chrétienne tourne au mysticisme, entend une voix qui lui "commande" de peindre. Autodidacte, elle fait elle-même les couleurs dont elle garde le secret.
"Elle disait: 'Mon geste vient d'en Haut'. C'est  une artiste habitée, par la Vierge, par la nature, les arbres, les fleurs. Elle n'a pas d'influence, c'est une oeuvre unique en soi", explique Olivier Lorquin, directeur du musée et commissaire de l'exposition avec son frère Bertrand Lorquin.
Ses premières toiles, des natures mortes de petite taille, tombent par hasard dans les mains du collectionneur allemand Wilhelm Uhde, ami de Braque et  de Picasso, chez qui elle fait le ménage. Surpris par l'intensité qui s'en dégage, il y voit l'expression du primitivisme moderne et l'encourage à peindre.
Pendant la Première guerre mondiale, Wilhelm Uhde doit fuir  la France, après avoir vu sa collection saisie et Séraphine  tombe dans la misère. Il la retrouve, à son retour en 1927, et lui organise des expositions, faisant entrer dans l'histoire des oeuvres qui auraient sans doute été oubliées. Mais Séraphine tombe peu à peu dans la folie.
De Séraphine Louis, morte en 1942 dans un hôpital  psychiatrique, il reste 70 à 80 toiles, dispersées entre le musée Maillol, le musée d'art naïf à Nice et le musée d'art de Senlis notamment.

ICI vous trouverez sa Biographie